Les cédés

RADIOHEAD In Rainbows Il y a des groupes cultes dont la sortie d’un album devient un événement planétaire. Radiohead rempile avec un nouvel opus, le monde musical est en émoi. Et le meilleur dans cette histoire, c’est que In Rainbows est sublime. Différent et tout simplement parfait. Pur, presque dénudé d’arrangements, ce septième disque studio (huitième avec leur unique « live ») est un album au son apaisé, loin du son des précédents morceaux où l’esthétisme était de rigueur. Avec In Rainbows, Radiohead, qui carbure depuis plus de 15 ans aux rifs puissants, a embrassé un style plus épuré. La voix de Thom se fait plus forte sur certains morceaux et il varie avec plaisir noirceur et clarté. Un très beau moment, un grand moment. VÉRONIQUE SANSON Petits moments choisis On ne va plus parler de l’engouement qu’ont les artistes pour les best of et autres compilations. C’est la tendance. On regroupe des tas de chansons, on y insère des versions inédites, des remix et des nouveaux morceaux pour allécher le consommateur habitué. Là, c’est Véronique Sanson qui a décidé de faire reparler d’elle… musicalement. Après avoir raconté ses déboires (c’est le cas de le dire) avec l’alcool, Berger, France Gall et les hommes, la chanteuse est à nouveau conviée sur les plateaux télé afin de parler de sa carrière. Compilée en trois CD, deux studios et un « live », cette carrière s’étend de 1969 à aujourd’hui. Aujourd’hui étant un duo avec Clémentine Célarié, nouvellement réenregistré pour l’occasion. Avis aux amateurs. DAVID JORDAN Set the Mood Fréquemment, la Grande-Bretagne nous envoie des petits nouveaux des scènes pop et rock. Voici le dernier venu, un petit génie pop, tout juste âgé de 21 ans. Repéré par Trevor Horn, producteur entre autres de Seal, FGTH, Grace Jones, McCartney ou les Pet Shop Boys, David Jordan, auteur-compositeur-interprète, sort son premier album, Set the Mood. Il n’aura fallu que quelques semaines pour que son premier single, Place in My Heart (avec un clip disco pop qui rappelle celui de Justin Timberlake), caracole dans les hautes sphères des charts. Ses influences, il les doit à sa maman qui l’a bercé de soul, de Marvin Gaye, de James Brown et de ses découvertes personnelles, comme TTDA, Lenny Kravitz ou Prince. Un mélange que l’on savoure avec plaisir.