Rechercher
Rechercher

Actualités

DÉFILÉS Le prêt-à-porter homme de l’hiver 2009 célèbre le dandy à Milan

Les défilés milanais présentant les collections de prêt-à-porter homme pour l’automne-hiver 2008/2009 se sont ouverts samedi 12 janvier pour quatre jours et quarante-sept présentations, avec les débuts attendus de Lars Nilsson pour la maison Gianfranco Ferré et la présence des Spice Girls au défilé Roberto Cavalli. De Gucci à Prada, en passant par Armani, les plus grands noms de la mode italienne ont présenté leurs nouvelles collections en compagnie de quelques maisons étrangères habituées des passerelles milanaises : les Britanniques Burberry, Vivienne Westwood, John Richmond et Alexander McQueen, ou encore les Français Marithé et François Girbaud. Les chanteuses Spice Girls ont fait l’événement au défilé de Roberto Cavalli le lundi 14 janvier. Le couturier a signé les costumes de scène des cinq jeunes femmes pour la tournée de retrouvailles qu’elles ont entamée début décembre. La grande absente de ces défilés a été cependant la maison Valentino, qui a décidé cette fois-ci de présenter sa collection homme à Paris, comme elle le fait avec sa ligne femme depuis dix-sept ans. Valentino a tiré sa révérence avec un ultime défilé le 23 janvier, après quarante-cinq ans de carrière. Les journalistes et acheteurs guettaient avec attention les débuts du Suédois Lars Nilsson qui présentait sa toute première collection pour la maison Gianfranco Ferré, ce dernier étant décédé en juin à l’âge de soixante-deux ans. Lars Nilsson a auparavant travaillé pour Chanel, Christian Lacroix, Dior et Nina Ricci. Le 14 janvier, les dandys ont envahi les podiums milanais, paradant dans des costumes en velours qui les ont transformés, selon les maisons de couture, en hippies sages ou en provocateurs irrévérencieux, au troisième jour des collections pour l’hiver prochain. John Richmond, maître incontesté en matière de dandysme, revisite une nouvelle fois sans s’essouffler sa silhouette fétiche : celle du mauvais garçon piqué d’élégance, le voyou des jungles urbaines entiché de prêt-à-porter. Les costumes en velours noir ou pervenche, montés sur des pantalons pattes d’éléphant, se portent avec un chapeau de cow-boy et des santiags basses, blanches ou violines. Sur le col d’un costume sombre jaillit la capuche d’un sweat-shirt se rabattant sur le regard presque menaçant, tandis que le pantalon très slim s’enfonce dans des boots noires. Le couturier britannique se plaît à appliquer de larges touches trash, avec un perfecto de cuir noir zippé qui se glisse sous un très classique manteau trois quarts noir, des mocassins à chaînette ou encore ce pardessus impeccablement blanc tatoué dans le dos d’une tête de mort noire. Chez Gucci, le dandy s’inspire aussi bien des musiciens des années 1960-1970 que de leurs successeurs plus rock and roll, avec des costumes en velours ras brique ou bleu de Prusse qui s’ouvrent largement sur des chemises en coton fleuri ou de soie gipsy. Tout est dans la ceinture, chevauchement de tissus colorés et d’élégantes chaînettes d’où pendent des breloques qui s’entrechoquent délicatement au rythme des pas, pour un effet très sultan. Pour réchauffer ses mannequins au regard souligné de khôl, Frida Giannini a dessiné des manteaux en astrakan tabac ou des blousons au col souligné de doux renard. Le soir, les vestes de costume largement revisitées prennent une forme militaire et se parent de riches décorations à la russe. Chez Moschino, ce sont les touches de couleurs qui font de l’homme un dandy, des gants en cuir fuchsia aux pochettes violettes, sans oublier les chaussures mordorées, qui viennent réveiller des costumes en microscopique pied-de-poule noir et blanc. Un tissu rayé rouge et noir vient se plaquer dans le dos d’un petit gilet sans manches en velours marron où ganse le revers d’une veste sobre. Sous une fleur de tissu fixée sur la poitrine, un manteau-cape s’ouvre pour laisser sortir les bras, le tout dans un raffinement qui ose les détails percutants. Comme ces épingles à nourrice or et argent qui s’agencent en corolle sur le haut d’un gilet gris, ou dessinent de précieux flocons de neige sur un pull sombre. Ou encore cet élégantissime habit queue-de-pie qui s’ouvre sur un tee-shirt mou en coton gris. Chez Roberto Cavalli, l’homme défile en noir et bleu nuit dans des costumes en velours piqué de blanc et aux détails gansés. Les chemises se terminent en col foulard, les pantalons sont au choix, cigarette pour une allure rock ou un peu trop larges pour un look décontracté. Le couturier toscan use et abuse des peaux et fourrures : un blouson en cuir alterne les zébrures mates et brillantes, un manteau en peau retournée s’ouvre sur une doublure en astrakan, une veste de cuir grainé marron glacé s’accessorise d’une capuche énorme. Et pour se faire remarquer, rien de mieux qu’un grand manteau flashy imprimé léopard. Le tout en la présence remarquée des Spice Girls. Mardi 15 janvier, au dernier jour des défilés milanais, c’était au tour de Giorgio Armani, Fendi, DSquared, Etro et D&G de présenter leurs collections pour l’automne-hiver 2008/2009.
Les défilés milanais présentant les collections de prêt-à-porter homme pour l’automne-hiver 2008/2009 se sont ouverts samedi 12 janvier pour quatre jours et quarante-sept présentations, avec les débuts attendus de Lars Nilsson pour la maison Gianfranco Ferré et la présence des Spice Girls au défilé Roberto Cavalli.
De Gucci à Prada, en passant par Armani, les plus...