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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

L’exemple de Gebran Pourquoi fuir la réalité ? Ce n’est qu’un moyen de montrer sa faiblesse, son incapacité, son désintéressement. Et pourtant, c’est le comportement de la plupart des jeunes Libanais. Pourquoi les accuser, eux ? Parce qu’ils tiennent entre leurs mains l’avenir de notre pays et qu’ils ne s’en rendent même pas compte, aveuglés qu’ils sont par les idéologies politiques. Il faut être à l’écoute des idées, mais également les analyser et ne pas rester dans l’obscurité de l’appartenance aux confessions religieuses. Il est erroné de soutenir cette idée. Actuellement, la situation se résume en une panoplie d’intérêts personnels qui passent avant celui du pays. C’est la soif du pouvoir qui veut ça. Défendre notre patrie, il le faisait si bien, pour le Liban, Gebran Tueni. Il se battait et son franc-parler n’a pas plu, c’est sur le modèle d’optimisme qu’il représente que le Liban revivra. Sarah BACHIR France Vous avez dit démocratie ?... Le citoyen libanais semble s’accommoder de la profusion des agents de sécurité – publics ou privés – que le délire sécuritaire a inventés. Je n’ai jamais entendu quiconque se plaindre de ces jeunes qui s’installent tous les jours un peu plus devant nos portes et espionnent nos vies par le trou de la serrure. Sans le moindre scrupule, ils s’arrogent le droit de s’immiscer dans nos vies en commentant nos entrées, nos sorties, nos fréquentations, nos tenues vestimentaires, nos formes physiques... Ils en arrivent même, aux heures où leur ennui atteint un seuil critique de distillation, à se décréter défenseurs de la morale la plus puritaine : osez être une femme célibataire et essayez de rentrer seule un soir ; vous ferez l’objet des pires calomnies, traînée dans la boue par des jeunes qui abusent de leur pouvoir pour se venger de la vacuité de leur vie. Or, que je sache, aucun de ces vaillants gardiens de la paix publique n’a jamais déjoué aucun des attentats sauvagement perpétrés contre ceux qu’ils sont supposés protéger. Le terrorisme a cela de particulier qu’il frappe de manière totalement imprévisible. Alors de grâce, Messieurs les Politiques, si vous acceptez, sans vous sentir violés, d’être accompagnés jusque dans votre baignoire, laissez aux misérables citoyens que nous sommes le seul espace de liberté qui nous reste : la vie privée. Vous avez dit démocratie ? Laissez-moi rire... Férial M. ASSHA NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
L’exemple de Gebran


Pourquoi fuir la réalité ? Ce n’est qu’un moyen de montrer sa faiblesse, son incapacité, son désintéressement. Et pourtant, c’est le comportement de la plupart des jeunes Libanais. Pourquoi les accuser, eux ? Parce qu’ils tiennent entre leurs mains l’avenir de notre pays et qu’ils ne s’en rendent même pas compte, aveuglés qu’ils sont...