Les lecteurs ont voix au chapitre

Proposition de solution Voici ma suggestion de solution à la crise qui concerne la formation d’un prochain gouvernement :14 ministres pour la majorité ; 11 pour l’opposition, dont obligatoirement Nehmtallah Abi Nasr, qui est plus ou moins proche des Forces libanaises, et Farid el-Khazen, plus ou moins proche de Kornet Chehwane, et ce pour rassurer la majorité. Enfin, 5 ministres choisis par le président de la République. Les 14 ministres appartenant à la majorité seront choisis comme suit : – 5 ministres sunnites choisis par le Courant du futur ; – 3 ministres druzes choisis par le Parti socialiste ; – 4 ministres maronites choisis par les Forces libanaises, les Kataëb et Kornat Chehwane ; – 1 orthodoxe choisi par le camp du 14 Mars réuni ; – 1 catholique choisi par le camp du 14 Mars réuni. Les 11 ministres de l’opposition seront choisis comme suit: – 5 ministres chiites choisis par le Hezbollah et Amal ; – 4 ministres choisis par le Courant patriotique libre, dont obligatoirement Nehmtallah Abi Nasr et Farid el-Khazen ; – 1 ministre arménien choisi par le Tachnag ; – 1 orthodoxe choisi par le camp du 8 Mars réuni. Les 5 ministres choisis par le président de la République seront répartis comme suit : – un ministre maronite, un orthodoxe, un catholique, un sunnite, un chiite. Enfin, le ministère de la Défense sera attribué à l’un des ministres choisis par le président de la République. Les quatre autres ministères essentiels seront départagés à égalité entre les deux camps de la majorité et de l’opposition, avec la priorité du choix à la majorité… Nicolas KHOURI Les deux-roues et les autres Je me demande depuis quelque temps si le code de la route des deux-roues (mobylettes, motos…) est différent de celui appliqué aux voitures. Je ne comprends toujours pas comment un agent de la circulation peut arrêter une centaine de voitures à un croisement par un simple geste du bras et laisser passer avec une indifférence inouïe toutes les mobylettes. Je ne comprends pas non plus comment remonter toute une rue en sens interdit est « légal » pour une moto, devant l’œil d’une patrouille des FSI en 4x4. Je ne comprends pas comment à un feu rouge, certaines personnes (civilisées) s’arrêtent comme partout au monde, mais pas nos mobylettes. Je ne comprends pas pourquoi les trottoirs que certaines villes ont aménagés pour les piétons, aux frais du contribuable, deviennent les autoroutes ou les boulevards des deux-roues. Je me demande comment faire pour empêcher ces mobylettes zigzaguant entre les files des voitures coincées dans les embouteillages de cogner des rétroviseurs, érafler des voitures… devant les yeux impuissants des conducteurs bloqués dans leurs voitures. Je ne comprends pas comment ces mêmes mobylettes utilisent les petites ouvertures sur les autoroutes et voies rapides pour traverser d’un côté à l’autre au risque de se faire écrabouiller par une voiture. Je vous épargnerai le chapitre sur l’anarchie régnante et le manque de civisme, et je m’arrêterai sur l’aspect sécuritaire : il est impératif d’appliquer ce fameux code de la route aux utilisateurs de deux-roues, il en va de leurs vies. Serge ZARKA L’exemple de Sarkozy En tant qu’homme, il peut aller avec sa compagne en vacances là où il veut et se laisser photographier par les paparazzi. Ce qui est sûr, c’est que c’est un président historique. En tant qu’homme, il vit sa vraie vie, sans les restrictions liées à la fonction. Il vit comme il veut, comme s’il n’était pas épié et suivi à tout moment : il est lui-même. En tant que président, il vit aussi sa vraie vie sans penser à plaire. Il vit ce pour quoi il s’est battu toute sa vie : être président. Il l’a dit lui-même il y a quelques jours lors de sa conférence de presse. Mais il a dit aussi que son quinquennat était fait pour réaliser toute cette énergie qui l’habite, qui l’a toujours habité, et non pas pour préparer un nouveau quinquennat. Ce n’est pas seulement une force, une clarté de vue et aussi une tonne de décisions qui n’ont pour but que le bien d’une nation. Une nation qui reprend à grands pas le chemin des très grands. Si seulement l’on pouvait trouver de par le monde des hommes qui parleraient aussi honnêtement et du fond du cœur… Et je ne parle pas du Liban qui nous désespère tous. M. Sarkozy, vous êtes en train d’écrire l’histoire avec un grand H, et si vous restez le même, et si on vous laisse faire, le quinquennat est à vous. Elsie EL-KHOURY