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People - La princesse « ne voulait pas épouser Dodi », affirme son ex-majordome Paul Burrell démonte la thèse du meurtre de Diana

L’ex-majordome de Diana, Paul Burrell, s’est une nouvelle fois attaché, hier au cours d’une audience publique dans le cadre de l’enquête britannique, à démonter la thèse du meurtre pour expliquer la mort de la princesse et de son compagnon Dodi al-Fayed fin août 1997 à Paris. Le majordome n’aura pas lâché « la bombe » que certains tabloïds britanniques promettaient. Paul Burrell, au service personnel de Diana pendant plus de cinq ans, était le plus important témoin à comparaître devant la Haute Cour de Londres depuis le début de l’enquête judiciaire sur la mort du couple, dans le tunnel du pont de l’Alma. Mais le « butler » s’est simplement attaché à répéter les déclarations qu’il a faites ces dernières années dans ses livres et à la presse. « Je ne peux pas penser une seule minute » que la princesse ait été assassinée, assène celui que Diana appelait son « rocher ». Costume sombre, cravate vert clair et chemise bleu ciel, l’ancien domestique est venu témoigner « de son plein gré », souligne le magistrat présidant la séance, Ian Burnett. Paul Burrell vit actuellement aux États-Unis et tenait à venir « dire la vérité », comme il le déclare à l’envi. « Je pense que c’est impossible », martèle-t-il, se disant « désolé » que Mohammad al-Fayed, père de Dodi, « pense » que le couple a été assassiné. Le milliardaire égyptien, assis dans un coin de la salle, accuse le prince Philip, mari de la reine Élisabeth II, d’avoir ourdi un complot contre Diana et Dodi afin d’éviter que la mère d’un futur roi d’Angleterre ne puisse épouser un musulman. Cette thèse ne tient pas, Diana ayant déjà eu une relation de près de deux ans avec un musulman, le cardiologue pakistanais Hasnat Khan, lance Paul Burrell. Elle avait même « sérieusement envisagé » de l’épouser en 1996, dit-il. Pour le majordome, la princesse, qui prenait la pilule, n’était pas enceinte et n’avait aucun projet de se marier avec Dodi. « J’ai besoin de me marier comme d’une poussée d’eczéma », avait dit Diana au majordome, se souvient-il. Il affirme qu’une bague Bulgari que Dodi lui avait offerte peu avant leur mort n’était « pas une bague de fiançailles » mais une marque d’amitié. « C’est comme cela qu’elle la qualifiait », ajoute M. Burrell. La princesse « brûlait toujours d’amour » pour Hasnat Khan, avec qui sa relation venait de s’achever dans la douleur. En entamant cette nouvelle liaison avec Dodi, Diana voulait en fait envoyer le « message » au docteur Khan selon lequel elle était toujours là pour lui, prétend Paul Burrell. Quant à cette fameuse note que la princesse aurait écrite en octobre 1996, et où elle aurait accusé son mari, le prince Charles, d’orchestrer « un accident » de la voiture de Diana, Paul Burrell la relativise, disant qu’il ne s’agissait que de « pensées » et de « sentiments ». « Je ne peux pas m’imaginer que le père de ses enfants puisse assassiner » la princesse, assure-t-il. Même chose pour la déclaration qu’Élisabeth II aurait faite au majordome et où elle le met en garde contre des « forces à l’œuvre dans ce pays dont nous n’avons pas connaissance ». La reine n’a jamais parlé de « forces sinistres », comme l’a dit la presse, et il ne s’agissait que d’un « avertissement général (pour m’inciter) à faire attention à moi », affirme Paul Burrell. Enfin, l’hypothèse de la supposée inimitié entre le prince Philip et Diana ne tient pas debout, déclare-t-il : ils ont pu échanger des courriers « francs » mais jamais « méchants ». « Pourquoi le prince Philip voudrait-il porter atteinte à la mère de ses petits-enfants ? » s’interroge Paul Burrell. « Avez-vous connaissance de quoi que ce soit qui puisse accréditer la thèse du complot ? » insiste M. Burnett. « Je ne sais rien qui... Je peux seulement vous dire la vérité », conclut le majordome.
L’ex-majordome de Diana, Paul Burrell, s’est une nouvelle fois attaché, hier au cours d’une audience publique dans le cadre de l’enquête britannique, à démonter la thèse du meurtre pour expliquer la mort de la princesse et de son compagnon Dodi al-Fayed fin août 1997 à Paris.

Le majordome n’aura pas lâché « la bombe » que certains tabloïds britanniques...