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Un peu plus de... La tecktonik, nouvelle danse des jeunes branchés

Si vous êtes un tant soit peu francophone, vous avez probablement entendu parler dans les médias français du phénomène tecktonik qui se répand à la vitesse grand V en France. On n’avait pas vu ça depuis… depuis bien longtemps. Depuis le break dance et autre hip-hop des années 80, aucune danse n’avait réussi à galvaniser les jeunes comme la tecktonik. Le phénomène a pris des proportions hallucinantes. La tecktonik, ce n’est pas seulement une danse, c’est une façon de s’habiller avec des codes vestimentaires bien précis. Une coiffure particulière, un symbole : l’aigle héraldique estampillé d’une étoile et des mouvements incompréhensibles. On va reprendre dès le commencement. La tecktonik est le nom raccourci des soirées Tecktonik Killer, qui ont débuté en 2000 dans la boîte – le mot discothèque est plus approprié – le Métropolis, à Rungis, dans la banlieue parisienne. Ces soirées-là étaient organisées pour les ados fans de techno belge, de hardstyle et de diverses danses électroniques. Les jeunes aficionados ont commencé à affluer de toute l’Europe pour s’éclater dans ces soirées assez particulières. Rien de méchant, bien au contraire. Combat de danses, à l’instar des duels de rappeurs qui jouent avec les mots, la tecktonik a même son championnat. Mais ce n’est depuis qu’un an seulement que le mouvement a gagné l’ensemble de l’Hexagone. C’en est même devenu une marque déposée, que l’on retrouve sur des vêtements, sur une boisson énergisante et sur plusieurs compilations de hardstyle, mixées par les DJ du Métropolis. Et cette marque appartient à Alexandre Barouzin et Cyril Blanc, l’équipe artistique du Métropolis. Le nom leur appartient, c’est pourquoi dans d’autres clubs, on appelle ça les soirées vertigo. Pour ne pas se limiter à un concept commercial. La tecktonik c’est avant tout une danse, et les jeunes mêmes, s’ils font partie des équipes Tecktonik qui vont danser sur les plateaux télé ou dans les clips de Lorie et de Yelle, sont des amoureux de danse. Une danse que je vais vous expliquer. On danse seul. Face à quelqu’un, mais pas avec quelqu’un. D’abord un déhanché disco, pour entrer dans le rythme. Les jambes sont écartées, filiformes dans un « slim » (on parlera mode juste après), un peu pliées, mais surtout bien fixées au sol, parce que tout réside dans les mouvements de bras. Des mouvements qu’on pourrait attribuer à un pantin désarticulé ou à un héros de manga japonais. Une version très accélérée du doigt en l’air de Travolta. La tête bouge aussi, et beaucoup. Les hanches vont de droite à gauche et les pieds frétillent de plus en plus rapidement. De dehors, tout ça semble décousu, mais il existe bel et bien une chorégraphie. D’ailleurs le champion de France, Treaxy, 17 ans, et qui apparaît dans le clip de la chanteuse branchée Yelle, sillonne la France afin de dispenser ses cours de danseur. Au départ, ça ressemble à un cours d’aérobic pour finir par une véritable chorégraphie synchronisée. Un phénomène donc hors du commun que même les ados et les préados libanais commencent à bien connaître. Le jean’s slim très moulant pour les garçons et les filles, une coiffure au gel (il y a même un coiffeur spécialisé à Paris), beaucoup de noir et blanc. Des baskets à carreaux, des accessoires siglés et estampillés d’un aigle, bref un look à tout casser. Allez jeter un coup d’œil sur le Net, ça vaut vraiment le détour.
Si vous êtes un tant soit peu francophone, vous avez probablement entendu parler dans les médias français du phénomène tecktonik qui se répand à la vitesse grand V en France. On n’avait pas vu ça depuis… depuis bien longtemps. Depuis le break dance et autre hip-hop des années 80, aucune danse n’avait réussi à galvaniser les jeunes comme la tecktonik. Le phénomène a...