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Actualités - CHRONOLOGIE

Quel partage des portefeuilles : 14 + 10 + 6 ? 10 + 10 + 10 ? Le compte est loin d’être bon… Moussa enlisé dans la guerre des chiffres Le déblocage de la crise n’a pas besoin de « miracle », rappelle le diplomate arabe

« Le problème n’est pas une affaire de chiffres : le problème c’est le Liban. Il ne faut pas nous cacher derrière le jeu des chiffres et perdre de vue l’intérêt du Liban. » Amr Moussa, pour qui le déblocage de la crise « n’a pas besoin de miracle » et qui a eu droit hier à une journée marathon, de Bkerké à Rabieh en passant notamment par Aïn el-Tiné (deux fois), le Sérail, Clemenceau et Saïfi, a été très clair dans son constat. Et pourtant, c’est bien dans les chiffres que les Libanais, ou une partie d’entre eux, enlisent le chef de la diplomatie arabe. Et c’est la même question que tout le monde se pose – à commencer par le secrétaire général de la Ligue arabe : si la formule sur laquelle se seraient mis d’accord, samedi dernier au Caire, Saoud el-Fayçal et Walid Moallem (entre autres), à savoir 14 + 10 + 6 au lieu du 10 + 10 +10 proposée par l’opposition, n’est pas suivie samedi par l’élection de Michel Sleimane, c’est que quelqu’un, quelque part, s’est largement payé la tête de… tout le monde, ou presque. Un indice ? « La Syrie ne se résoudra pas à sacrifier ses intérêts afin de permettre la réussite du sommet arabe », prévu cette année à Damas, a annoncé hier devant les diplomates occidentaux le ministre syrien des Affaires étrangères. En attendant, reste la mise en garde du commandant en chef de l’armée : « On cherche à semer la discorde confessionnelle au cœur de la troupe », a dit le général Sleimane. PAGES 2, 3 et 4, nos informations et l’article de Lélia MEZHER
« Le problème n’est pas une affaire de chiffres : le problème c’est le Liban. Il ne faut pas nous cacher derrière le jeu des chiffres et perdre de vue l’intérêt du Liban. » Amr Moussa, pour qui le déblocage de la crise « n’a pas besoin de miracle » et qui a eu droit hier à une journée marathon, de Bkerké à Rabieh en passant notamment par Aïn el-Tiné (deux fois),...