Rechercher
Rechercher

Actualités

Bernard, un ami français du Liban

Bernard passe son temps entre la France, pays où il réside avec sa famille, et le Liban, point d’appui pour son travail. En effet, développant de nouveaux produits agricoles en Afrique et dans les pays du Golfe, il a établi son bureau dans la banlieue nord de Beyrouth, à 20 minutes de la maison de ses amis libanais dans la haute montagne libanaise. Voici ses impressions lors d’une rencontre début décembre dans un restaurant de la capitale libanaise. « Je viens régulièrement au Liban depuis 1968, dit-il. J’ai vécu la dernière guerre au Liban l’été 2006, tranquillement, alors que j’étais à l’aéroport au moment du premier bombardement israélien. C’est un pays où je trouve mon bonheur, loin du stress et des contraintes de la circulation à Paris : radars, policiers verbalisateurs, limites stupides de vitesse. La vie s’organise naturellement, tout est codé, il y a des règles, même en brûlant les feux rouges ! » « Sur le plan professionnel, le Liban est un pays trilingue d’où l’on peut facilement contacter tout le monde pour affaires, a-t-il poursuivi. Beyrouth est une place incontournable, avec les libertés de change, et c’est là que l’on peut trouver toutes les informations dont on a besoin, grâce aux émigrés libanais qui sont sur tous les continents et avec lesquels se présentent des opportunités de travail formidables. Il faut que les Français le sachent : une semaine passée à la montagne, sans électricité, avec un feu de bois et des lampes de fortune, cela vaut toutes les vacances imaginables, pour le repos, avec les paysages, les lumières, la gentillesse des habitants et les parties de cartes dans les bistrots de là-haut. » Bertrand ajoute : « Pour cela, il faut développer le tourisme avec la location de petites voitures, des chaînes d’accueil en maisons d’hôtes, ou mieux, en gîtes ruraux, des réservations par Internet, à prix doux, conformes à l’économie du pays, et éviter le tourisme de masse, une fois que la paix sera totalement rétablie. Et puis, le Liban était jusque dans les années 1955 le premier exportateur mondial de pommes, couvrant en particulier toute l’Europe de l’Est, le monde soviétique et la Chine. Cette position a été volontairement détruite par les voisins, jaloux et ne souhaitant que prendre la place incontestable du Liban, qu’il doit retrouver. »
Bernard passe son temps entre la France, pays où il réside avec sa famille, et le Liban, point d’appui pour son travail. En effet, développant de nouveaux produits agricoles en Afrique et dans les pays du Golfe, il a établi son bureau dans la banlieue nord de Beyrouth, à 20 minutes de la maison de ses amis libanais dans la haute montagne libanaise. Voici ses impressions lors...