Les autorités démentent avoir évoqué avec un député US la question des opposants emprisonnés

La Syrie a nié avoir évoqué avec un député américain en visite à Damas la question des opposants incarcérés en décembre, a rapporté l’agence officielle SANA. La Syrie « dément les propos du membre de la Chambre des représentants Patrick Kennedy, selon lesquels il avait abordé, lors de ses rencontres avec les responsables syriens, la question de certains détenus en Syrie », écrit SANA citant mardi soir une source officielle. Le député démocrate, au terme d’une visite à Damas les 29 et 30 décembre, avait dit avoir reçu des assurances du président syrien Bachar el-Assad sur une libération des opposants syriens membres de la Déclaration de Damas arrêtés en décembre. « Le président (Assad) a déclaré qu’ils seraient libérés », avait dit à la presse M. Kennedy. Il avait cité les noms de Akram Bounni, Walid Bounni, Jaber al-Choufi, Ali Abdallah, Fidaa Horani, Mohammad Yasser al-Iti et Ahmad Tohmé. « La Syrie refuse catégoriquement de discuter de ses affaires internes avec un responsable étranger quelconque », a souligné le responsable syrien cité par SANA. « Tout ce qu’un responsable étranger peut faire est de s’informer sur la situation en Syrie en général et d’écouter les réponses », a-t-il poursuivi, affirmant que « personne n’avait le droit de s’immiscer dans les affaires internes de la Syrie ».