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Cyclisme Il faut plus de contrôles « hors saison », plaide Jacques Rogge

La lutte contre le dopage dans le cyclisme doit passer par plus de contrôles pratiqués à l’improviste et surtout « hors saison », dès janvier, quand les coureurs sont occupés à prendre des forces, a plaidé samedi le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge. « Nous savons que pour l’EPO, il y a une fenêtre de tir de trois, quatre jours. C’est pourquoi nous disons aux fédérations : faites davantage de tests surprise, pendant l’entraînement, au moment où le dopage apporte quelque chose (aux coureurs) », a déclaré M. Rogge au journal allemand Suddeutsche Zeitung. « Un test pratiqué à la veille du Tour ou avant le début des Jeux, c’est bien, mais pas très efficace. En janvier, lorsque les athlètes font de l’entraînement musculaire, c’est là qu’on doit dépister l’EPO, les transfusions sanguines, les stéroïdes anabolisants. Nous avons besoin de tests inopinés, pratiqués à des moments adéquats, chez des athlètes dont nous nous méfions ou dont les résultats sont entachés de soupçons », a ajouté le président du CIO. M. Rogge a par ailleurs affirmé que, selon lui, les sportifs qui font simplement usage de produits dopants ne devraient pas être passibles de peines de prison car ils ne constituent « pas un danger pour la société ». À l’inverse, celui qui « se procure vingt boîtes d’une substance illicite et la donne ou la vend à d’autres athlètes » devrait être condamné à la prison, car « c’est un dealer ».
La lutte contre le dopage dans le cyclisme doit passer par plus de contrôles pratiqués à l’improviste et surtout « hors saison », dès janvier, quand les coureurs sont occupés à prendre des forces, a plaidé samedi le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge.
« Nous savons que pour l’EPO, il y a une fenêtre de tir de trois, quatre jours. C’est pourquoi...