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Actualités - CHRONOLOGIE

L’Iran, le Hezbollah et le Hamas ne constituent pas des obstacles à la paix, assure Mekdad Damas appelle Washington à s’impliquer dans une paix israélo-syrienne

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mekdad, a appelé les États-Unis à s’impliquer pour permettre la paix entre son pays et Israël, dans une interview parue hier dans le quotidien allemand Financial Times Deutschland (FTD). Cette implication est indispensable, a-t-il dit selon le journal. « Il serait très difficile de réactiver le processus de paix sans les États-Unis », a déclaré M. Mekdad, en disant espérer que le président américain George W. Bush revienne sur son refus de négocier avec Damas. M. Bush avait déclaré avoir « perdu patience depuis longtemps avec le président (syrien Bachar) el-Assad, parce qu’il accueille le Hamas, il aide le Hezbollah, des kamikazes partent de son pays vers l’Irak et il déstabilise le Liban ». La Syrie a participé fin novembre à la conférence internationale de paix d’Annapolis, aux États-Unis, qui a marqué la reprise après sept ans d’impasse des négociations de paix israélo-palestiniennes, suspendues depuis 2000. M. Mekdad a répété dans le FTD que la restitution intégrale à la Syrie du plateau du Golan, conquis par Israël pendant la guerre des Six-Jours en 1967 et annexé en 1981, était « non négociable ». Il a aussi mis en garde contre des négociations qui s’éterniseraient : « Nous voulons récupérer nos terres par la voie pacifique. Mais au besoin, nous avons déjà montré que nous sommes prêts à ce qu’il y ait des victimes », a-t-il averti. Le vice-ministre syrien a affirmé que l’armée israélienne n’impressionnait plus depuis la guerre du Liban en 2006. « La supériorité (israélienne) n’a pas conduit à la capitulation (du Hezbollah) », « et la Syrie a nettement plus d’armes que le Hezbollah », a-t-il dit. Il a rejeté l’idée récemment formulée que le Golan puisse devenir une « zone de paix » sous souveraineté syrienne mais accessible à qui veut : « C’est hors de question. » M. Mekdad a affirmé que « l’Iran, le Hezbollah et le Hamas ne constituent pas des obstacles à des négociations de paix » entre la Syrie et Israël. « Nous ne les consultons pas. Nous décidons uniquement en fonction des intérêts nationaux de la Syrie », a-t-il dit. Par ailleurs, la Syrie a démenti hier les informations selon lesquelles le président égyptien Hosni Moubarak avait transmis la veille à Israël un message de son homologue syrien Bachar el-Assad, a rapporté l’agence officielle SANA. Selon un responsable du ministère israélien de la Défense qui a requis l’anonymat, M. Moubarak a transmis au ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, un message du président syrien lors d’une rencontre mercredi à Charm el-Cheikh, en Égypte.
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mekdad, a appelé les États-Unis à s’impliquer pour permettre la paix entre son pays et Israël, dans une interview parue hier dans le quotidien allemand Financial Times Deutschland (FTD). Cette implication est indispensable, a-t-il dit selon le journal. « Il serait très difficile de réactiver le processus de paix sans les...