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Actualités - CHRONOLOGIE

Lyon reste le maître malgré tout

Passent joueurs et entraîneurs, l’Olympique Lyonnais a poursuivi en 2007 sa domination sans partage sur la Ligue 1 malgré quelques signes de fébrilité inédits en six ans de règne. Sacré champion de France pour la sixième fois consécutive en mai, l’OL semble encore se diriger tout droit vers un nouveau titre à mi-chemin d’une saison entamée avec un nouvel entraîneur et un effectif remanié. Champion d’automne, Lyon compte quatre points d’avance sur son dauphin à la trêve. Et dans un championnat où tout le monde semble pouvoir battre tout le monde, ses surprenants poursuivants songent avant tout à ne pas se laisser happer par un peloton s’étirant jusqu’à la zone de relégation. L’année lyonnaise pourrait cependant leur donner des idées de putsch. L’OL a connu en janvier un passage à vide comme il n’en avait jamais traversé depuis son premier titre. Il lui a fallu attendre cinq journées pour remporter son premier succès de l’année 2007 en championnat. Le titre tout de même en poche, des tensions insoupçonnées au sein du vestiaire lyonnais ont alors explosé au grand jour, quand Sidney Govou a déploré le statut privilégié dont bénéficierait Juninho. Exil en Hexagone Puis les changements intervenus durant l’été ont précédé un début de championnat en demi-teinte. Car Lyon a beau être roi de France, il ne résiste pas plus que les autres clubs de l’Hexagone à l’hémorragie de joueurs vers l’étranger. Avec l’OL, la Ligue 1 a ainsi vu partir cet été l’un des meilleurs côtés gauches d’Europe, celui de l’équipe de France vice-championne du monde, avec les départs de Florent Malouda à Chelsea et d’Éric Abidal à Barcelone. Elle a aussi perdu l’électrique Franck Ribéry – autre titulaire des Bleus finalistes du Mondial 2006 – proclamé « nouveau roi de Bavière » dès son arrivée à Munich en provenance de Marseille. Cet exil favorise toutefois l’éclosion de jeunes talents auxquels l’équipe de France est d’ores et déjà prête à confier son avenir: Karim Benzema et Hatem Ben Arfa à Lyon, Samir Nasri à Marseille. Souvent décriée pour son manque de spectacle, la Ligue 1 a trouvé en Benzema un attaquant complet et élégant, déjà auteur de 12 buts en 19 matches. C’est déjà presque autant que le dernier bilan de Pedro Miguel Pauleta, couronné meilleur buteur du dernier championnat avec seulement 15 buts. Club de bas de tableau À sa décharge, le Portugais évolue dans un club de bas de tableau. Le Paris-Saint-Germain a en effet passé toute l’année à se battre pour son avenir en Ligue 1. Pour la troisième saison consécutive, le PSG a changé d’entraîneur en cours de championnat en janvier. Avec Paul Le Guen aux commandes, il s’est maintenu de justesse au printemps, mais il a failli finir l’année de retour dans la zone de relégation. Sa lente dérive le menace d’une descente en Ligue 2. Il suivrait ainsi les traces de Nantes, qui a prouvé à ses dépens en 2007, après 44 saisons consécutives dans l’élite, que toutes les séries ont une fin. De quoi inspirer les rivaux de Lyon.
Passent joueurs et entraîneurs, l’Olympique Lyonnais a poursuivi en 2007 sa domination sans partage sur la Ligue 1 malgré quelques signes de fébrilité inédits en six ans de règne.
Sacré champion de France pour la sixième fois consécutive en mai, l’OL semble encore se diriger tout droit vers un nouveau titre à mi-chemin d’une saison entamée avec un nouvel entraîneur et un...