Vite, un coup d’État
Mon général,
Je m’adresse certainement au général Michel Sleimane, les généraux à la retraite dans le contexte actuel du pays n’étant plus d’aucun recours.
Mon général donc, il ne nous reste plus que l’armée. Débarrassez-nous des chiffres et des lettres qui ont lamentablement échoué et prenez les rênes du pouvoir avant qu’il ne soit trop tard.
Mon général, faites un coup d’État !
Mon général, il n’y aura plus d’après !
Randa A. MOUSSALLI
Les uns et les autres
Je pense à tous ceux qui ne semblent pas comprendre ce qu’il est
réclamé.
Le Liban ne veut plus de tutelle, ni de chantage politique et sécuritaire, ni de terrorisme. Les Libanais veulent vivre en paix, travailler en paix et vieillir en paix, au Liban même.
Malheureusement, certaines personnes ne semblent pas comprendre ou vouloir comprendre ce choix, pourtant très logique et très démocratique. Il est outrageant de constater que des Libanais (de naissance !) peuvent encore tomber dans le piège qui leur est constamment tendu. Des frères se retournent contre les leurs, se battent contre leurs racines, contre leur pays. Pour une poignée de je ne sais quoi. Pendant que le Liban agonise, que ses enfants meurent et que son économie essuie un sérieux revers.
La responsabilité incombe à tous ceux qui facilitent, par leurs prises de position comme par le gel de leurs positions, le retour et l’action des criminels. N’en déplaise à certains qui pointent continuellement le doigt bien loin d’eux-mêmes.
On ne peut duper tout un peuple, qui connaît par cœur l’histoire et la géographie.
De discours en menaces, de déclarations en calomnies, les desseins des uns sont bien connus et le choix des autres est bien clair.
Nous, les autres, avons choisi la liberté, la souveraineté et l’indépendance. La voie que les martyrs ont pavée au prix du sang et des larmes renverse l’effet escompté : plus les criminels rafraîchissent la tracée sanglante et plus celle-ci nourrit notre détermination.
Muriel MATTA
Limassol
NDLR
Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
Vite, un coup d’État
Mon général,
Je m’adresse certainement au général Michel Sleimane, les généraux à la retraite dans le contexte actuel du pays n’étant plus d’aucun recours.
Mon général donc, il ne nous reste plus que l’armée. Débarrassez-nous des chiffres et des lettres qui ont lamentablement échoué et prenez les rênes du pouvoir avant qu’il ne soit trop...
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