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Actualités - CHRONOLOGIE

L’Aldec lance un nouveau projet destiné à impulser le développement rural « Leader » : Améliorer la qualité de l’enseignement

L’Association libanaise pour le développement et la culture (Aldec), après avoir mis en place des formations professionnelles ayant trait au développement touristique, diversifie son champ d’action en ciblant la qualité de l’enseignement secondaire. Il s’agit de mettre en place un plan d’appui scolaire destiné à améliorer les capacités de travail des étudiants, selon une méthodologie particulière. Les élèves des régions rurales du Liban disposent ainsi de nouveaux outils de réussite, permettant d’agir contre le décrochage scolaire. Le nouveau projet, intitulé « Leader », a été exposé à l’Institut de développement rural et touristique al-Tilal, situé dans le secteur de Jbeil, en présence de Fady Yarak, directeur général du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. La méthodologie du programme « Leader » est le fruit de l’observation d’un universitaire espagnol, Joseba Rodriguez, qui a élaboré des outils précis afin de permettre aux élèves d’optimiser la gestion du temps imparti à leurs études. La méthode se compose de plusieurs axes. Des éducateurs sont chargés d’apprendre aux étudiants à travailler en toute indépendance, loin des distractions de leur environnement quotidien. Les élèves reçoivent ainsi des formations intensives, adaptées à leurs besoins propres. Ces derniers sont, ensuite, sensibilisés aux techniques d’étude du programme « Leader » qui consistent principalement à découper la phase de révision en plusieurs parties, dont chacune a son importance, afin de développer les capacités de mémorisation. Travailler dans un environnement calme est un troisième thème de la méthode « Leader ». Il s’agit donc de faire de la bibliothèque des établissements auxquels ils appartiennent un espace de travail privilégié. Former à l’excellence scolaire Pour ce faire, l’Aldec envisage de mettre en place un partenariat avec les écoles de la région, notamment l’École officielle de Jbeil, l’École technique Freddy AtalLah ou l’École Notre-Dame des pères antonins à Hasroun. Pour le moment, deux personnes ont été formées en Espagne et l’Aldec a commencé la sélection des éducateurs. Le but du projet « Leader » est d’améliorer la qualité de l’enseignement, qu’il soit secondaire ou technique. C’est donc un programme d’excellence scolaire, qui contribue à augmenter les capacités de réussite des élèves libanais, permettant peut-être de lutter contre le décrochage. Le programme « Leader » est né d’un accord signé entre l’Agence espagnole de coopération internationale et la Fondation espagnole pour la promotion sociale de la culture. L’Aldec est en charge de mener ce projet sur le territoire libanais, pendant trois ans. Les interventions réalisées durant la présentation du projet ont porté sur les problèmes que connaît le système scolaire public libanais. Abordant la construction anarchique des écoles, Fady Yarak a insisté sur la dispersion de ces dernières, notant ainsi l’importance d’unifier les efforts, entre ministère public, ONG et familles, pour que soit atteint le but de « l’éducation pour tous ». Plusieurs acteurs de la société civile ont abondé dans le même sens. Promouvoir le développement social et professionnel L’Aldec est implanté dans le caza de Jbeil depuis 2003, date à laquelle a été créé l’Institut al-Tilal, qui s’est occupé de former les femmes au métier du tourisme dans le but de freiner l’immigration et l’exode rural. Différents ateliers leur ont été régulièrement proposés. Les Libanaises ont ainsi eu l’occasion d’apprendre les techniques informatiques, celles des arts de la table et les langues étrangères. Le développement étant un axe important de son activité, l’Institut al-Tilal a aussi organisé des séminaires de réflexion sur la promotion du tourisme, traitant, notamment, de la possibilité d’ouvrir des routes pour désenclaver les montagnes libanaises. Afin d’encourager les familles à créer leur propre activité, des formations théoriques et pratiques ont de plus été dispensées aux jeunes étudiants de la région, leur permettant d’acquérir des compétences précises dans le domaine touristique. L’Aldec, par l’intermédiaire de l’Institut al-Tilal, a, d’autre part, mené des activités dans le secteur social. Elle a organisé, notamment, des activités extrascolaires, dans les montagnes, destinées à promouvoir des valeurs telles que la solidarité, la responsabilité et la citoyenneté auprès de la jeunesse. L’engagement d’al-Tilal a permis d’encourager la création de petits projets touristiques en insistant sur la qualité des services prodigués. C’est aussi l’occasion de pointer du doigt les problèmes auxquels sont confrontés les habitants de la région. L’exode rural et l’immigration grèvent le capital libanais de ses forces. Les initiatives en faveur du développement sont trop peu nombreuses et quand elles existent, ces dernières se heurtent à la désinformation et aux mentalités en milieu rural qui sont, parfois, réfractaires au changement.
L’Association libanaise pour le développement et la culture (Aldec), après avoir mis en place des formations professionnelles ayant trait au développement touristique, diversifie son champ d’action en ciblant la qualité de l’enseignement secondaire. Il s’agit de mettre en place un plan d’appui scolaire destiné à améliorer les capacités de travail des étudiants, selon...