Les autorités belges libèrent 14 islamistes présumés, mais maintiennent la vigilance à Bruxelles

Les 14 islamistes présumés interpellés vendredi en Belgique, soupçonnés d’avoir voulu faire évader de prison le terroriste Nizar Trabelsi, ont été libérés, mais les mesures de surveillance accrue à Bruxelles restent inchangées, ont annoncé hier les autorités. « Toutes ces personnes ont été libérées dans la nuit en l’absence d’indices suffisants », a précisé hier à l’AFP la porte-parole du parquet fédéral belge, Lieve Pellens. Malika el-Aroud, veuve de l’assassin du commandant Massoud (l’ancien chef afghan de l’opposition armée aux talibans tué le 9 septembre 2001 en Afghanistan), faisait partie des personnes interpellées. Les quinze perquisitions effectuées vendredi par les autorités belges n’ont toutefois pas débouché sur la découverte d’armes. La police belge avait décidé vendredi de renforcer les mesures de sécurité et de surveillance à Bruxelles pour la période des fêtes en raison d’un risque de « possible attentat », identifié après ces interpellations. « Ces mesures restent en application jusqu’au 2 janvier, sauf si le parquet fédéral nous propose de les adapter après les interrogatoires et perquisitions effectuées », a indiqué samedi à l’AFP Peter Nertens, porte-parole du « Centre de crise » du ministère belge de l’Intérieur.