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Harb redoute que le Liban ne tourne au combustible international

Dans une intervention sur un site électronique, Boutros Harb exprime la crainte que le Liban ne redevienne, comme jadis, un combustible pour le conflit international. Un lot de consolation quand les intérêts des uns et des autres se rejoignent. Et une lice d’affrontement, de règlement de comptes, quand ils se heurtent. Il relève, dans ce cadre, que le comportement américain traduit certes l’attention importante que le monde porte au problème libanais. Cependant, dit-il, il faut encore que cet intérêt international ne soit pas exploité à des fins déterminées par l’exacerbation du litige local, mais au contraire, pour inciter les responsables à se mettre en quête d’une issue positive rapide. Pour le député souverainiste, le continuel report des séances, place de l’Étoile, illustre parfaitement ce qu’il appelle la crisation du pays. Il y voit une menace certaine de perpétuation du vide au niveau de la présidence de la République. Il appréhende dès lors, à la sombre lumière des conditions obstructionnistes de l’opposition, qu’une décision n’ait été prise d’empêcher le Liban de se doter d’un président afin qu’il n’y ait plus d’autorité libanaise en charge des destinées du pays. Les institutions s’en trouvant paralysées, « en prélude à une anarchie galopante facilitant l’accomplissement de complots tramés aux dépens du Liban ». Conspirations parmi lesquelles il place le projet d’implantation des réfugiés palestiniens. Mais aussi, et sans doute surtout, « le rétablissement de la domination d’autrui au niveau de la décision politique libanaise… ». Dans le même ordre d’idées, Harb estime que le nucleus de la crise ne réside certainement pas dans la personne du prochain président, qui ne fait pas l’objet d’un différend, mais dans la volonté de certains d’instituer une telle paraplégie de manière à y remédier en ouvrant « un dialogue sur les fondements même du régime politique du Liban, dans une tentative de renverser le pacte de Taëf et de le remplacer par un autre traité. C’est ce qui découle des revendications que présente l’opposition ». Mettant en garde contre un report de l’élection du général Sleimane pour après la Saint-Sylvestre, Harb, qui est également juriste, avertit que l’élection deviendrait encore plus difficile par la suite, pour des raisons constitutionnelles. Il assure enfin que le 14 Mars, en optant pour la candidature du commandant en chef, ne manœuvre pas, mais prend une décision politique de fond, en vue de résoudre la crise ambiante.
Dans une intervention sur un site électronique, Boutros Harb exprime la crainte que le Liban ne redevienne, comme jadis, un combustible pour le conflit international. Un lot de consolation quand les intérêts des uns et des autres se rejoignent. Et une lice d’affrontement, de règlement de comptes, quand ils se heurtent.
Il relève, dans ce cadre, que le comportement américain...