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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidentielle - Le secrétaire général adjoint de l’ONU qualifie la situation de « dangereuse et intenable » Washington appelle le Conseil de sécurité à exercer des pressions sur les parties qui bloquent un règlement

L’ambassadeur des États-Unis à l’ONU, Zalmay Khalilzad, a invité le Conseil de sécurité à faire pression sur ceux qui empêchent la tenue de l’élection présidentielle au Liban. «Nous pensons que le Conseil devrait être prêt à envisager des mesures additionnelles pour inciter ceux qui bloquent l’élection d’un président à changer de position », a déclaré M. Khalilzad lors de consultations au Conseil. « Nous appelons la minorité parmi l’opposition libanaise qui bloque l’élection, et ceux hors du Liban, notamment la Syrie, qui la soutiennent, à cesser d’exiger que l’élection se tienne par le biais de mesures anticonstitutionnelles », a dit M. Khalilzad, selon son service de presse. « Les Libanais, a enchaîné le diplomate américain, ne sont pas encore parvenus à exercer leur droit démocratique à élire un président (...) Nous les pressons de le faire rapidement, conformément aux dispositions de la Constitution et sans pressions externes, dans le cadre d’un accord qui comprend aussi certains éléments de la formation du prochain gouvernement. Qu’il soit clair, toutefois, qu’en attendant, les États-Unis ont pleine confiance et appuient totalement le gouvernement légitime du Liban, ainsi que son armée. » Avant les consultations, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des affaires politiques, Lynn Pascoe, avait déclaré devant le Conseil que l’actuelle situation au Liban était « dangereuse et intenable. » « Il est d’une importance fondamentale pour l’État libanais que tous les dirigeants libanais recherchent une solution qui permette à l’élection présidentielle de se tenir immédiatement », a dit M. Pascoe, évoquant l’impasse où se trouve le pays. L’ambassadeur de Syrie Par ailleurs, l’ambassadeur de Syrie aux États-Unis a critiqué les derniers propos du président George W. Bush sur la situation au Liban et l’attitude de Damas, estimant que le président américain était « déçu » car les parties privilégiaient la recherche d’un compromis, rapporte hier le journal syrien Techrine. « Le président Bush est déçu car il y a une tentative pour parvenir à une entente nationale entre les Libanais et une solution (susceptible) de satisfaire toutes les parties au Liban » au sujet de la présidentielle, a déclaré Imad Moustapha, cité par le quotidien gouvernemental Techrine. M. Moustapha réagissait aux déclarations faites jeudi par M. Bush, qui a rejeté l’idée de discussions directes avec le président syrien Bachar el-Assad sur le Liban, soulignant avoir « perdu patience depuis longtemps » avec lui. Selon M. Moustapha, « l’échec de la politique menée par M. Bush en Afghanistan, en Irak et en Palestine l’a conduit à se recentrer sur le Liban, notamment après que les pays concernés par la stabilité de ce pays soient parvenus à s’entendre sur un candidat à la présidence », le général Michel Sleimane. « Cela a provoqué la colère des États-Unis qui ont récemment dressé une partie libanaise contre une autre », a encore estimé M. Moustapha.
L’ambassadeur des États-Unis à l’ONU, Zalmay Khalilzad, a invité le Conseil de sécurité à faire pression sur ceux qui empêchent la tenue de l’élection présidentielle au Liban.

«Nous pensons que le Conseil devrait être prêt à envisager des mesures additionnelles pour inciter ceux qui bloquent l’élection d’un président à changer de position », a déclaré...