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Diplomatie Après Paris, Kadhafi courtisé à Madrid pour son pétrole et ses contrats

Après sa très controversée visite en France, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a entamé hier à Madrid dans une relative indifférence le volet officiel de sa visite de quatre jours en Espagne, où il devait être plus question de pétrole et de contrats que de droits de l’homme. Cette visite revêt surtout une importance économique pour l’Espagne, qui veut consolider les positions stratégiques de son groupe pétrolier Repsol en Libye et prendre sa part aux juteux contrats d’infrastructures d’un pays en plein bouillonnement depuis la levée des sanctions de l’ONU en 2003. Kadhafi, qui s’est ingénié à semer les journalistes pendant son week-end privé en Andalousie (Sud), a été accueilli à l’aéroport de Madrid à la mi-journée par le ministre de la Défense, José Antonio Alonso. Il s’est rendu en limousine au palais du Pardo, résidence officielle pour chefs d’État étrangers, qui fut celle du dictateur Francisco Franco jusqu’à sa mort en 1975, où il a été accueilli par le roi Juan Carlos Ier. Si Kadhafi a soulevé avec ses déclarations tonitruantes une bronca rarement vue lors de son séjour « historique » à Paris, la semaine dernière, sa visite en Espagne ne suscitait que de timides réserves. « Notre démocratie se dévoie lorsqu’en raison d’intérêts économiques, elle regarde ailleurs pour faire des affaires avec des régimes totalitaires comme la Libye ou l’Arabie saoudite », a critiqué le leader écolo-communiste Gaspar Llamazares.
Après sa très controversée visite en France, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a entamé hier à Madrid dans une relative indifférence le volet officiel de sa visite de quatre jours en Espagne, où il devait être plus question de pétrole et de contrats que de droits de l’homme. Cette visite revêt surtout une importance économique pour l’Espagne, qui veut consolider les positions...