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Une table ronde et une signature de Nada Hélou À l’USEK : l’art chrétien médiéval au Liban

La Bibliothèque centrale de l’USEK et les éditions Aleph organisent une table ronde sur l’art chrétien médiéval au Liban cet après-midi à 18h30 à l’Université de Kaslik dans la salle des congrès. Les intervenants sont : Ray Jabre, le père Paul Rouhana et Levon Nordiguian. Suivra une signature des livres de Nada Hélou, L’icône dans le patriarcat d’Antioche VIe-XIXe siècles et La fresque (I), dans les anciennes églises du Liban, régions de Jbeil et Batroun. Il faut souligner que ces deux ouvrages, édités par Aleph (2007), font partie d’une série de livres consacrés au patrimoine et à l’art chrétien au Liban. Fondée d’après la tradition par l’apôtre Pierre, l’Église d’Antioche est l’un des sièges les plus anciens de la chrétienté. Les communautés chrétiennes vivant au sein du patriarcat d’Antioche participent à part entière à la création et l’établissement de l’art chrétien. L’icône, forme d’expression et de vénération particulière, y atteint une large expansion. L’ouvrage de Hélou nous introduit dans le monde de l’icône byzantine et l’icône russe en général tout en parlant de leur technique, leur conception, leur interprétation et leur esthétique. L’auteur remonte aux premières icônes où elle regroupe des œuvres d’origine orientale (désignées comme icônes d’Antioche) dont les plus anciennes remontent au VIe siècle et dont la production se poursuit sous les califats omeyyade et abbasside. Hélou fait état de l’existence d’une école d’icônes au XIIIe siècle au Liban. Dans son ouvrage sur les fresques, Nada Hélou explore les églises de Behdidat, Maad, Saqiet el-Khait ou Kfar Shleiman. « Les peintures murales de ces édifices religieux, toutes datées du XIIIe siècle, se caractérisent par leur style plutôt simplifié, schématisé et conventionnel, indique l’historienne. Par contre, des fresques comme celles de Eddé Batroun, Rashkida ou Kar Hilda s’inspirent plutôt de la tradition byzantine. » Ainsi l’auteur met l’accent sur la diversité des styles qui coexistent dans une région donnée qui se situe entre Jbeil et Tripoli. Une étude qu’elle va compléter dans un deuxième tome et à travers laquelle l’auteur voudrait sensibiliser le public à la sauvegarde des richesses historiques et culturelles. Nada Hélou, historienne d’art, est spécialiste en art chrétien du Liban. Elle est professeur à l’Université libanaise et donne des conférences dans différentes universités du Liban (USJ, USEK, Balamand) et d’Europe (EPHE Paris, Université de Moscou, Université de Leiden Pays-Bas). Elle a plusieurs recherches sur l’art paléochrétien, sur les icônes et les fresques médiévales du Liban.
La Bibliothèque centrale de l’USEK et les éditions Aleph organisent une table ronde sur l’art chrétien médiéval au Liban cet après-midi à 18h30 à l’Université de Kaslik dans la salle des congrès. Les intervenants sont : Ray Jabre, le père Paul Rouhana et Levon Nordiguian. Suivra une signature des livres de Nada Hélou, L’icône dans le patriarcat d’Antioche VIe-XIXe siècles...