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Un peu plus de... Survivre aux années 80

Les années 80 sont en éternel revival. Tournées triomphales, renaissance de certains artistes, soirées spéciales… Les trentenaires raffolent de cette époque. Rien qu’à Beyrouth, plusieurs endroits branchés se partagent le gâteau des soirées 80’s. Et que je te fais danser au rythme des Wham ! des Kajagoogoo, de Bonnie Tyler, des Culture Club, des Dexys Midnight Runners et autres avatars de l’époque la plus « bling bling » de l’histoire. Venant après une décennie hyppie cool, mi-déprimée, mi-exaltée, les années 80 ont fait dans le clinquant à outrance. Tout était ostentatoire : la mode, fluo, épaulettes, dorée et richissime, et la musique qui a connu le pire comme le meilleur en arrangements et compositions. C’est dans les années 80 que le clip a pris son essor avec la révolution post-« Thriller » en 83. Dès lors, on ne regardera plus jamais les artistes de la même façon. Mais vu le style des années 80, il était prévisible que certains finissent aux oubliettes… après un seul morceau. On appelle ça un One shot (cf L’Orient-Le Jour du 7 mai 2005). Un One shot, c’est un single et un seul, celui qui vous colle à la peau et qui vous empêche d’en pondre un autre. Mais de cette époque glorieuse, de cette époque qui cristallisa Don Johnson et Tom Selleck au firmament des stars sexy et ringardes de la série télé, de cette époque, il subsiste quelque chose de précieux. De cette époque où tout ou presque fut paillettes, on retiendra quelques noms. U2, Madonna, Queen, Depeche Mode, Cure, Prince, Billie Joel, Michael Jackson, George Michael, Michel Berger, Étienne Daho, Indochine, les Rita Mitsouko et quelques autres. Il y a ceux qui restent ancrés dans ces années-là, comme Kim Wilde, Michael Jackson qui, avouons-le – au risque de froisser les fans – n’aura jamais rien fait d’aussi incroyable que son album Thriller, Cyndi Lauper, Boy George, Jean-Jacques Goldman (si, si, il s’est quasiment arrêté en 89, enfin il n’a rien fait de transcendant depuis), Sade, Téléphone, Eurythmics, Simple Minds... Et parmi ceux-là, une autre section est à mettre de côté : ceux dont on garde un souvenir impérissable. Le tandem Annie Lennox/Dave Stewart par exemple est un groupe culte hors 80’s. C’est un groupe qui, malgré sa séparation, reste une référence. Tout comme Goldman, Michael Jackson, Sade ou Téléphone. Artistes des années 80, mais artistes hors normes. Séparation, arrêt de carrière, décès… Plusieurs causes sont à l’origine de la disparition de certains de ces artistes, qui ont pondu plus qu’un morceau ou un album. Malheureusement, le temps ne leur aura pas laissé la possibilité de faire leurs preuves de longévité. Hormis ces artistes qui regroupent les One shot, les albums d’une saison, les succès éphémères et les fins de parcours avec la fin des années 80, il y a ceux qui ont survécu à cette époque-phare. Est-ce que vous pourriez dire aujourd’hui de U2 ou de Madonna que ce sont des artistes eighties ? Eh bien non. Leur talent a réussi à surmonter les années et même les décennies. Ce n’est pas du tout le même genre de musique, mais il faut accorder à l’interprète de Material Girl la palme de celle qui a réussi à transcender les genres et les époques. Quant au groupe de Bono, resté culte et sur le devant de la scène, il nous pond années après années d’excellents albums. Et même si on peut entrapercevoir quelques erreurs de parcours comme chez Prince ou George Michael, on ne peut que s’incliner devant cette pérennité. Pourquoi eux et pas les autres ? C’est que le temps n’a pas eu raison d’eux. Et ça, c’est le secret de l’immortalité.
Les années 80 sont en éternel revival. Tournées triomphales, renaissance de certains artistes, soirées spéciales… Les trentenaires raffolent de cette époque. Rien qu’à Beyrouth, plusieurs endroits branchés se partagent le gâteau des soirées 80’s. Et que je te fais danser au rythme des Wham ! des Kajagoogoo, de Bonnie Tyler, des Culture Club, des Dexys Midnight Runners et autres...