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Basket-ball - Parker et Ginobili prennent les choses en main durant l’absence de Duncan « TP » et les Spurs au zénith

À l’image de son équipe de San Antonio, Tony Parker réalise le meilleur début de saison de sa carrière sur la lancée de son titre de MVP de la dernière finale NBA. Après dix-neuf matches, les Spurs caracolent en tête de la conférence Ouest, décrochant face à Dallas (97-95) leur seizième victoire, même privés de Tim Duncan, touché à une cheville. Si Duncan reste toujours la plaque tournante de San Antonio, « notre franchise player » comme le répète Parker, il n’est, avec 17,6 points de moyenne, plus que le troisième marqueur au sein de l’équipe texane. Derrière Manu Ginobili (20,3) et Parker (20,8), qui navigue à deux unités au-dessus de ses statistiques des deux dernières saisons. « Sans Duncan, on savait que Tony et Manu allaient prendre les choses en main, a commenté mercredi l’ailier allemand de Dallas Dirk Nowitzki. Ce sont des All-Stars et ils l’ont encore montré ce soir. » Résultat : 37 points pour Ginobili et 23 pour Parker, moins altruiste toutefois (3 passes) que lors de ses précédentes sorties. « Tout le monde a élevé son niveau de jeu, on a montré qu’on avait du caractère, c’était du bon boulot », a constaté le meneur de jeu français dont l’influence n’a jamais été aussi grand sur le jeu du champion NBA. À 25 ans, il a définitivement pris les rênes de l’écurie, ce qui se traduit d’abord par une hausse sensible de sa moyenne de passes décisives (6,8 par match) qui, avec son shoot à mi-distance en nets progrès et un appétit toujours intact pour les tours de passe-passe sous les paniers, en font une menace offensive désormais redoutable. « Devenir un joueur complet » « Si mon pourcentage est aussi haut, c’est que mes coéquipiers ont une bonne réussite au shoot, les passes, je les ai toujours faites depuis », nuance « Tipi » sur son site Internet (www.tp9.com). Mais il avoue aussi que sa lecture du jeu n’a jamais été aussi bonne et ses choix jamais aussi justes. Surtout, la constance est au rendez-vous, ce qui lui fait dire qu’il n’a pas « aussi bien joué sur tout un mois depuis le début de (sa) carrière ». Il a ainsi été désigné fin novembre « joueur de la semaine » dans la conférence Ouest après avoir notamment marqué 31 et 32 points en vingt-quatre heures face à Atlanta et Orlando. Dimanche dernier, il a même failli réussir le premier « triple-double » de sa carrière devant Washington avec 29 points, 11 passes et 8 rebonds. « Mon objectif est de devenir un joueur complet. Quand tu arrives à un certain niveau offensif, tu essaies d’être performant dans les autres domaines », souligne Parker, qui afficherait sans doute des statistiques encore plus riches dans une équipe au jeu moins cadenassé que celui des Spurs. « Je sais très bien qu’on ne me verra pas faire des triple-double comme Jason Kidd. Je n’ai pas la même liberté que lui sur le terrain. Pop (Gregg Popovich, son entraîneur) n’aime pas me voir au rebond. Il a un schéma tactique bien en place et je ne dois pas en sortir », commente-t-il à cet égard. Cela ne l’empêche pas d’être très bien parti pour une troisième sélection de suite pour le All-Star Game le 17 février prochain à La Nouvelle-Orléans. Et peut-être une quatrième bague de champion NBA, si son équipe continue à épouser la trajectoire toujours ascendante de son meneur de jeu. Les résultats Toronto-Phoenix 123-136 Washington-Cleveland 105-86 Philadelphie-Boston 103-113 Charlotte-Chicago 82-91 New Jersey-New York 93-100 La Nouvelle Orléans-Detroit 76-91 Houston-Memphis 105-92 San Antonio-Dallas 97-95 Denver-LA Lakers 107-111 Golden State-Milwaukee 120-90 Seattle-LA Clippers 95-88.
À l’image de son équipe de San Antonio, Tony Parker réalise le meilleur début de saison de sa carrière sur la lancée de son titre de MVP de la dernière finale NBA.
Après dix-neuf matches, les Spurs caracolent en tête de la conférence Ouest, décrochant face à Dallas (97-95) leur seizième victoire, même privés de Tim Duncan, touché à une cheville.
Si Duncan reste...