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« Chaque jour qui passe nous rapproche d’une opération militaire d’envergure », réaffirme Barak Israël multiplie les raids dans la bande de Gaza pour contrer les tirs de roquettes

Israël, qui multiplie les raids dans la bande de Gaza, s’est dit hier déterminé à éliminer tous les activistes qui tirent des roquettes sur son territoire. « Chaque jour qui passe nous rapproche d’une opération militaire d’envergure contre la bande de Gaza. Mais, pour l’heure, l’important est de tuer tous ceux qui veulent tirer des (roquettes) Qassam contre Israël », a déclaré le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, à la radio militaire. « L’armée israélienne va poursuivre les opérations extrêmement efficaces de ses unités spéciales dans la bande de Gaza. Ces 10 derniers jours, elle a atteint tous ses objectifs et y a tué 27 terroristes », a-t-il ajouté. La dernière attaque israélienne, dans la nuit de lundi à mardi, a coûté la vie à trois activistes de la branche armée du Hamas. Ils ont été tués lors d’un raid mené par l’aviation israélienne à Deir el-Balah dans le sud de la bande de Gaza, selon des sources hospitalières palestiniennes. Depuis la prise du pouvoir à Gaza par le Hamas, qu’Israël et les États-Unis considèrent comme « une organisation terroriste », plus d’un millier de roquettes et obus de mortier ont été tirés contre Israël à partir de ce territoire, selon l’armée israélienne. « Tous ceux qui portent atteinte à Israël sont responsables » de leurs actes, a ajouté M. Barak sans préciser si cette menace visait aussi la direction politique du Hamas, avec laquelle il a pour l’heure écarté tout dialogue. Dimanche, il avait dit avoir autorisé l’armée à étendre ses opérations contre le Hamas dans la bande de Gaza, décrétée « entité hostile » en septembre par le gouvernement israélien. À la suite de cette décision, Israël a réduit ses livraisons de carburant à Gaza et envisage de limiter aussi ses fournitures d’électricité tout en affirmant respecter ses obligations humanitaires. Israël a unilatéralement retiré ses troupes de la bande de Gaza en septembre 2005 après en avoir évacué quelque 8 000 colons et rasé leurs implantations. Une éventuelle offensive israélienne dans la bande de Gaza risque de perturber les négociations de paix que le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et le président palestinien, Mahmoud Abbas, sont convenus de relancer lors de la conférence d’Annapolis aux États-Unis le 27 novembre avec l’ambition de parvenir à un traité de paix avant la fin 2008. Le cabinet israélien de sécurité doit se réunir aujourd’hui pour examiner la situation dans la bande de Gaza, selon une source officielle. « Gaza est le talon d’Achille du processus de paix. Nous ne nous faisons pas d’illusion sur les gens qui contrôlent actuellement Gaza et refusent le processus de réconciliation historique » entre Israël et les Palestiniens, a affirmé à l’AFP le porte-parole de la présidence du Conseil, Mark Regev. « Ils (ces gens) risquent de détruire le processus par des actes de violence et de terrorisme. Si Israël est contraint de riposter plus sévèrement, ce sera uniquement faute de choix, et nous devons être très vigilants car les extrémistes constituent une menace grave et réelle », a-t-il ajouté. Une telle escalade pourrait nuire aux liens de confiance qu’Israël tente de nouer avec le gouvernement modéré de M. Abbas en Cisjordanie et éroder le soutien arabe au processus de paix exprimé à Annapolis, a estimé sous le couvert de l’anonymat un responsable au ministère israélien des Affaires étrangères. « Comment l’armée peut-elle pénétrer à Gaza sans savoir comment en sortir ? » s’est-il en outre interrogé.
Israël, qui multiplie les raids dans la bande de Gaza, s’est dit hier déterminé à éliminer tous les activistes qui tirent des roquettes sur son territoire. « Chaque jour qui passe nous rapproche d’une opération militaire d’envergure contre la bande de Gaza. Mais, pour l’heure, l’important est de tuer tous ceux qui veulent tirer des (roquettes) Qassam contre Israël », a...