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Elizabeth 1re et l’Europe LES SORTIES DE LA SEMAINE

Elizabeth, The Golden Age, de Shekhar Kapur Avec Cate Blanchett, Clive Owen et Geoffrey Rush. À la mort de sa mère, décapitée par ordre du roi, Elizabeth quitte la cour pour Hatfield House où elle reçoit une éducation digne de son rang. Proclamée reine en 1558, elle va régner dans un monde dominé par les hommes. Mais elle saura cependant être à la hauteur de sa fonction royale en dirigeant d’une main ferme le royaume et en maîtrisant le jeu du pouvoir. Son règne sera considéré comme l’une des plus fastueuses périodes de l’histoire. Dans ce second volet et la suite directe du film Elizabeth, sorti en 1998 et qui racontait l’ascension difficile de la jeune Elizabeth au trône, intrigues, complots, amours et fastes de la cour d’Angleterre se succèdent. On voit une femme qui tente d’être reine en contrôlant tout, même ses sentiments, mais également un être faible face à la guerre contre les Espagnols et le jugement de Marie Stuart. Le casting, qui réunissait à l’époque le même metteur en scène et sa reine Cate (nominée à l’Oscar pour un de ses meilleurs rôles), se retrouve de nouveau à la cour. Avec, en plus, Geoffrey Rush, toujours égal à lui-même, c’est-à-dire excellent, et un Clive Owen en Walter Raleigh (la même superbe qu’Errol Flynn). Il est certain que ce film aura un troisième volet, Kapur ayant estimé qu’il faut une trilogie pour rendre compte de l’incroyable destin de cette reine. Il ajoute également que ce n’est pas une version définitive de l’histoire qu’il apporte, mais une interprétation, une certaine vision personnelle. Il va même plus loin en faisant de son film une œuvre très actuelle, abordant des thèmes très contemporains. Outre le jeu unique des acteurs, une mise en scène tout en plongées, les costumes impressionnants signés Alexandra Byrne et inspirés par Balenciaga, les décors fabuleux (avec les matériaux de l’époque), réalisés par Guy Dyas, couronnés par des scènes de guerre brèves mais fortes ; tout contribue à donner à cette fresque un caractère royal. GRAND CINÉMA ABC, CINÉMACITY, EMPIRE DUNES/SODECO GALAXY, FREEWAY, KASLIK Death at a Funeral, de Frank Oz Avec Mattew MacFayden et Rupert Graves. Comédie très british où l’on n’est pas censé rigoler, mais où l’on rit du début jusqu’à la fin, Death at a Funeral est traduit en français Joyeuses funérailles. Ce qui veut tout dire. Habitué à nous donner des comédies romantiques dont la principale tête de file était Hugh Grant ou des comédies sociales signées Kenneth Brannagh, cette fois-ci, le cinéma anglais fait exception. Mais si cette comédie tranche par son genre, l’humour y est quand même toujours présent. Frank Oz a su présenter à une cérémonie d’enterrement, où toute la famille est réunie, des caractères grotesques. Mais chose étrange, même le grossier chez les Anglais semble raffiné par rapport au rire américain des Apatow, Frères Farrelly et autres. Avec un effet boule-de-neige, les gags se suivent et ne se ressemblent pas. Ils semblent même se régénérer l’un de l’autre. Maladresse, cafouillages, faiblesses en tout genre sont au menu, et ce qu’on apprécie chez Oz (ce qui était commun à Robert Altman), c’est que parmi ces caractères tous boiteux au passage, mais touchants, nul n’est un héros. Ils ont tous besoin l’un de l’autre pour pouvoir raccommoder le puzzle. Un puzzle très plaisant où l’on ne s’ennuie pas une minute. CINEMACITY, CONCORDE, ZOUK, SAINT-ÉLIE, ABRAJ
Elizabeth, The Golden Age,
de Shekhar Kapur

Avec Cate Blanchett, Clive Owen et Geoffrey Rush.
À la mort de sa mère, décapitée par ordre du roi, Elizabeth quitte la cour pour Hatfield House où elle reçoit une éducation digne de son rang. Proclamée reine en 1558, elle va régner dans un monde dominé par les hommes. Mais elle saura cependant être à la hauteur de...