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Actualités - CHRONOLOGIE

Subprime Gel de la privatisation du Crédit populaire algérien

La privatisation du Crédit populaire algérien (CPA), première mise sur le marché d’une banque publique en Algérie, a été suspendue en raison de la crise bancaire internationale, a annoncé samedi le ministère algérien des Finances. « Le ministère des Finances a décidé de surseoir à la privatisation du Crédit populaire d’Algérie (CPA) en raison de l’impact non encore évalué de la crise internationale des crédits hypothécaires », indique un communiqué de ce ministère. « Par voie de conséquence, l’ouverture des plis, programmée pour lundi, a été reportée en attendant une meilleure visibilité sur les marchés financiers internationaux », a-t-il précisé. La privatisation du CPA, cinquième banque algérienne et première banque publique à être mise sur le marché, devait avoir lieu avant la fin de l’année, selon les autorités. Un bloc de 51 % du capital doit être cédé à un partenaire stratégique unique, l’État conservant une participation de 49 %, selon les autorités. Six banques étrangères ont été préqualifiées pour cette opération : BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et Banque Populaire (France), Citibank (États-Unis) et Santander (Espagne). Les offres techniques – détaillant le projet industriel des repreneurs – pour la privatisation du CPA avaient été déposées début octobre 2007. Elles devaient être suivies par les offres financières des banques qualifiées par une commission ad hoc algérienne après l’examen des offres techniques. Ces plis devaient être ouverts officiellement lundi. Le ministère algérien des Finances a expliqué sa décision par la nécessité de « réunir toutes les conditions d’un transfert de savoir-faire bancaire, technique, commercial et financier au CPA, d’enrichir sa gamme de produits et services, de moderniser ses outils de gestion et de contribuer enfin au développement général de tout le secteur bancaire algérien ». Le CPA a réalisé un bénéfice net de 7,9 milliards de dinars (79 millions d’euros environ) en 2006, pour un total de bilan de 487,86 milliards de DA (5 milliards d’euros environ). Ce bénéfice a été affecté à hauteur de 95 % aux dividendes – perçus par l’État – le solde allant aux réserves légales. Le capital du CPA avait été augmenté en septembre 2006 de 4 milliards de DA pour atteindre 29,3 milliards de DA, sur décision du Conseil de la monnaie et du crédit.
La privatisation du Crédit populaire algérien (CPA), première mise sur le marché d’une banque publique en Algérie, a été suspendue en raison de la crise bancaire internationale, a annoncé samedi le ministère algérien des Finances.
« Le ministère des Finances a décidé de surseoir à la privatisation du Crédit populaire d’Algérie (CPA) en raison de l’impact non...