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Actualités - REPORTAGE

L’islam contre les mutilations sexuelles

Bien que souvent présentées comme « la conséquence d’injonctions religieuses, notamment de l’islam », les mutilations sexuelles datent de « bien avant l’arrivée en Afrique des religions monothéistes et aucun texte religieux ne permet de les justifier », indique Armelle Andro. Il n’y a en outre pas de relation entre la diffusion de l’islam dans un pays et la proportion de femmes qui y sont excisées. En Éthiopie, les trois quarts des femmes sont excisées alors qu’un tiers de la population est musulmane, tandis qu’au Niger, 2 % des femmes sont excisées alors que le pays est presque entièrement musulman. En revanche, le Mali, également musulman, compte plus de 90 % de femmes excisées. « Les autorités religieuses de l’islam se sont d’ailleurs explicitement positionnées contre les mutilations sexuelles féminines », précise Armelle Andro. Le principal facteur de risque est l’appartenance ethnique et non la religion, la pratique de l’excision s’inscrivant dans les rites d’initiation et d’entrée dans l’âge adulte dans certains groupes ethniques.
Bien que souvent présentées comme « la conséquence d’injonctions religieuses, notamment de l’islam », les mutilations sexuelles datent de « bien avant l’arrivée en Afrique des religions monothéistes et aucun texte religieux ne permet de les justifier », indique Armelle Andro. Il n’y a en outre pas de relation entre la diffusion de l’islam dans un pays et la...