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Tennis - Les travaux sont indispensables afin de garder le statut de tournoi du grand chelem L’extension de Roland-Garros « est une nécessité », selon Bernard Laporte

Le secrétaire d’État aux Sports Bernard Laporte a estimé que l’extension de Roland-Garros était « une nécessité ». « Il faut se mettre à la page, il faut un terrain avec un toit rétractable, c’est une nécessité, cela demande une extension », a dit M. Laporte lors d’une visite du stade Georges-Hébert, site du XVIe arrondissement de Paris choisi pour le projet. «On ne peut pas laisser partir notre patrimoine. Je n’ai plus envie de pleurer mais de me battre pour conserver tout ça. Conserver Roland-Garros, ça veut dire se moderniser », a déclaré le secrétaire d’État, qui était accompagné du président de la Fédération française de tennis (FFT) Christian Bîmes. Le projet consiste en la construction d’un stade de 15 000 places à toit rétractable et de deux autres courts de 1 500 et 1 000 places sur un emplacement situé à environ 500 mètres de l’actuel stade Roland-Garros. M. Bîmes juge indispensable l’agrandissement afin que Roland-Garros garde son statut de tournoi du grand chelem. « Le tournoi est en danger d’asphyxie », a-t-il estimé, soulignant que les autres épreuves du grand chelem se déroulaient sur des surfaces au moins deux fois supérieures. Le président de la FFT avait lancé « un cri d’alarme » au début du mois à la suite de déclarations de l’organisateur du tournoi concurrent de Madrid. L’ancien joueur roumain Ion Tiriac, devenu homme d’affaires, avait affirmé qu’il voulait faire de la capitale espagnole le siège d’un cinquième tournoi du grand chelem. Le projet d’extension de Roland-Garros, d’un coût de 120 millions d’euros, a le soutien de l’État, de la mairie de Paris, du Comité international olympique (CIO) et de la Fédération internationale de tennis (ITF), a rappelé M. Bîmes. Mais il doit encore être approuvé par le conseil de Paris, où des oppositions subsistent. « C’est un problème de calendrier, peut-être aussi de personnes, mais à terme la volonté de tous l’emportera », a dit M. Laporte, faisant allusion à la proximité des élections municipales. « Je ne connais personne qui puisse dire : “non, on n’a pas envie de conserver Roland-Garros et pour ça on va bloquer l’extension”. Battons-nous tous ensemble, faisons en sorte d’avoir un peu de fierté patriotique pour défendre notre patrimoine », a-t-il ajouté. Idéalement, un concours international d’architecture doit être lancé avant la fin de l’année, le permis de construire obtenu avant fin 2008 et le stade terminé à l’horizon 2011. Il pourrait accueillir, outre Roland-Garros, le Masters Series actuellement organisé à Paris-Bercy, le tournoi Gaz de France, des matches de Fed Cup et de Coupe Davis, voire des compétitions d’autres sports.
Le secrétaire d’État aux Sports Bernard Laporte a estimé que l’extension de Roland-Garros était « une nécessité ». « Il faut se mettre à la page, il faut un terrain avec un toit rétractable, c’est une nécessité, cela demande une extension », a dit M. Laporte lors d’une visite du stade Georges-Hébert, site du XVIe arrondissement de Paris choisi pour le projet....