De sources françaises et arabes participant aux médiations en cours, on indique que le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, et le...
Actualités - ANALYSE
Les chances d’élire un président demain s’amenuisent
le 22 novembre 2007 à 00h00
Les chances d’élire un nouveau président de la République, comme le président de la Chambre, Nabih Berry, l’avait promis mardi, se sont amenuisées hier et, à moins d’un changement radical aujourd’hui, restent inférieures à 50 %.
De sources françaises et arabes participant aux médiations en cours, on indique que le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, et le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, n’ont pas réussi à régler les divergences profondes entre le président de la Chambre, Nabih Berry, et le chef du Courant du futur, Saad Hariri, au sujet du choix d’un candidat consensuel de la liste de noms proposée par le patriarche Nasrallah Sfeir. Selon les mêmes sources, les concertations russo-syriennes et syro-iraniennes au sujet du Liban sont aussi restées sans résultat.
M. Berry reste attaché à la candidature de M. Michel Eddé à la tête de l’État et M. Hariri à celle du député Robert Ghanem. Les deux n’ont pas tenu compte des conseils qui leur ont été prodigués de s’entendre sur un troisième candidat parmi les noms proposés par le patriarche.
Le président français, Nicolas Sarkozy, à qui M. Kouchner a fait part des résultats de sa mission, a demandé à son ministre des AE de rester à Beyrouth jusqu’à demain pour poursuivre ses contacts. Réalisant que les interventions régionales auprès de forces libanaises empêchent toujours un déblocage du dossier de la présidentielle, le chef de l’État français devait intervenir en personne auprès du président Bachar el-Assad mardi, puis auprès du chef du CPL, le général Michel Aoun, hier, afin de soutenir les efforts de M. Kouchner.
Khalil Fleyhane
Les chances d’élire un nouveau président de la République, comme le président de la Chambre, Nabih Berry, l’avait promis mardi, se sont amenuisées hier et, à moins d’un changement radical aujourd’hui, restent inférieures à 50 %.
De sources françaises et arabes participant aux médiations en cours, on indique que le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, et le...
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