Goodbye Bafana,
de Bille August
Avec Joseph Fiennes, Dennis Haysbert et Diane Kruger.
Basé sur le livre Le Regard de l’antilope de James Gregory, gardien de la prison de Robben Island, le film signé Bille August conte l’histoire de Mandela à travers le regard de son geôlier. Ayant entretenu pendant 24 ans une relation privilégiée avec Nelson Mandela, Gregory avoue que le chef sud-africain a été le seul homme à lui avoir fait changer d’avis sur l’Apartheid.
Le réalisateur a été séduit par les thèmes du pardon et de la réconciliation abordés par ce livre. Deux notions importantes qui prenaient une signification particulière pour lui, d’autant plus qu’ils étaient envisagés par un homme ordinaire.
Pour illustrer cela, Bille August privilégie dans son film les longs silences et les regards croisés aux dialogues superflus. Ce qui rend peut-être l’action un peu lente à démarrer. Ce point faible est néanmoins contrebalancé par le jeu de deux acteurs convaincants. D’une part, Dennis Haysbert qui a longtemps incarné le président Palmer dans la série 24. Et, d’autre part, un Joseph Fiennes tout en sobriété pour lui donner la réplique.
Une œuvre élégante et sobre, qui évoque sans dire et qui brosse en filigrane les grands traits de l’histoire de l’Apartheid.
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Good Luck Chuck,
de Mark Helfrich
Avec Dane Cook et Jessica Alba.
Quand Charlie avait 10 ans, il a refusé d’embrasser une fille un peu étrange qui lui jettera un sort. Maintenant qu’il a 35 ans, il n’arrive pas à trouver l’amour. Pire, il se rend compte que chaque fille qui sort avec lui se marie par la suite. Sa réputation de porte-bonheur fait donc le tour de la ville et toutes les femmes qui veulent se marier se jettent dans ses bras. Pour vivre le véritable amour, il faut donc qu’il rompe le charme. Si Good Luck Chuck est le premier film de Mark Helfrich en tant que réalisateur, ce dernier a longtemps travaillé comme monteur. On lui doit ainsi Predator, Showgirls ou Rush Hour. Pour cette petite comédie sans saveur ni odeur, les voyeurs friands des scènes au lit et autres galipettes en trouveront pour leur compte. Quant à Jessica Alba, idole des « teens », elle a été rattrapée par la maladresse de son personnage et s’est cassée une dent durant le tournage.
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Balls of Fury,
de Ben Garant
Avec Christopher Walken.
Un ancien champion de ping-pong est recruté par la CIA pour infiltrer un tournoi international de ping-pong et démasquer Fang, un redoutable joueur se trouvant accessoirement être le chef de la mafia. Balls of Fury doit son ton décalé aux mêmes créateurs que la série Reno 911.
Second film de Ben Garant, ce long-métrage promet d’être une comédie musclée et drôle, avec ChristopherWalken coiffé à la Fu Man Chu. Ce grand comédien surfe sur les comédies et les drames avec autant d’aisance. Il n’est plus l’homme déchiré de Deer Hunter, mais un acteur à facettes multiples dont seule la présence rayonne sur ce film. Entre envolées de raquettes et blagues loufoques, Ben Garant risque de surprendre. Une bonne surprise, on présume.
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Goodbye Bafana,
de Bille August
Avec Joseph Fiennes, Dennis Haysbert et Diane Kruger.
Basé sur le livre Le Regard de l’antilope de James Gregory, gardien de la prison de Robben Island, le film signé Bille August conte l’histoire de Mandela à travers le regard de son geôlier. Ayant entretenu pendant 24 ans une relation privilégiée avec Nelson Mandela, Gregory avoue que le...
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