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Basket-ball - L’enfant prodige des Lakers menace de quitter son club L’ultime défi de Kobe Bryant en NBA

Kobe Bryant, agacé par ce qu’il dénonce comme un manque d’ambition chez son employeur, menace de quitter les Los Angeles Lakers, mais se fixe d’abord un défi de taille. La question qui agite le landerneau NBA n’est pas la future destination de « KB », mais plutôt celle-ci : l’enfant prodige de LA est-il taillé pour devenir dès cette année le meilleur scoreur, la gâchette ultime, de toute l’histoire de la Ligue ? Animé par une confiance inébranlable après ses numéros de haute voltige exécutés la saison dernière avec notamment ce carton à 81 points infligés en un seul match aux Raptors de Toronto, l’intéressé n’en doute pas une seconde. En mars dernier, Bryant effaçait aussi une autre marque mythique, à savoir le nombre de rencontres consécutives terminées avec 50 points inscrits et plus. Elgin Baylor, des Lakers lui aussi, était le détenteur de ce fameux record. Maintenant, le numéro 24 de Los Angeles peut-il s’attaquer aux œuvres sacrées laissées par Chamberlain, Jabbar et, bien sûr, Michael Jordan ? Les plus sceptiques remarqueront qu’il est difficile de comparer les époques, que le jeu a évolué. Restent néanmoins des chiffres, des moyennes statistiques parfois effarantes comme celles compilées par Chamberlain, l’homme qui marqua 100 points en une seule soirée au mois de mars 1962. Mais peu de gens savent que l’immense Wilt, qui boucla une année à 50,4 points de moyenne, réussit aussi le tour de force de terminer meilleur passeur de la NBA. Voilà peut-être où se situe le vrai défi pour un boulimique de la trempe de Kobe Bryant. Pas dans la même cour que Jordan Dans un avenir assez proche, « K.B. », s’il accède à la « post season », peut raisonnablement espérer s’adjuger un autre record établi par Jordan. Il s’agit du nombre de points empilés pendant un match de playoff, en l’occurrence 63 inscrits par « His Airness » face aux Lakers en avril 1986. Depuis 21 ans, cette barre, haut placée, tient toujours. Tout comme les 10 titres de meilleur marqueur du championnat obtenus par Jordan, lequel devance Chamberlain de trois longueurs dans ce domaine. Or, à ce jour, Bryant, n’a été sacré qu’une fois au royaume des « killers » (saison 2005-2006). S’il apparaît difficile de lancer des ponts traversant les décennies, Bryant peut, avec une moindre marge d’erreur, être objectivement comparé à Jordan. Ces deux champions de l’ère contemporaine ont la même rage de vaincre, la même aptitude à beaucoup marquer, face à n’importe quel adversaire, et des capacités identiques à défendre le plomb quand bon leur semble. Une nuance, de taille, toutefois : la star des Bulls avait très vite compris que, nonobstant son talent, il gagnerait plus facilement des titres en impliquant davantage ses partenaires. Et là, il est vrai que Bryant, égoïste forcené, ne joue pas dans la même cour et n’a pas sous ses ordres des « assistants » de la qualité de Rodman, Pippen ou Kukoc. Autrement dit, Bryant a les moyens de devenir le plus grand attaquant de l’histoire, mais ne semble en revanche pas taillé pour devancer les légendes éternelles du basket-ball nord-américain. La grande question devrait donc rester en suspens. À moins que LeBron James, appelé à personnifier l’avenir de la Ligue, ne s’empare à son tour du débat. L’étoile de Cleveland ne s’est-elle pas déjà surnommée elle-même « The Answer » (« la Réponse ») ?
Kobe Bryant, agacé par ce qu’il dénonce comme un manque d’ambition chez son employeur, menace de quitter les Los Angeles Lakers, mais se fixe d’abord un défi de taille.
La question qui agite le landerneau NBA n’est pas la future destination de « KB », mais plutôt celle-ci : l’enfant prodige de LA est-il taillé pour devenir dès cette année le meilleur scoreur, la...