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Football - Invaincus en Premier League, les Gunners affrontent demain MU pour le choc de la douzième journée Les recettes gagnantes d’Arsenal

Avant de recevoir Manchester United lors de la douzième journée de Premier League, Arsenal peut se targuer d’être la meilleure équipe d’Angleterre. Les « Wenger babes » font actuellement l’unanimité et impressionnent les observateurs. Les raisons d’un succès. La jeunesse au pouvoir Quand on pense à Arsenal, on pense évidemment à la jeunesse. Cette saison, les Gunners alignent une équipe où les « Wenger babes » ont pris les commandes. Mis à part William Gallas, Manu Almunia, Jens Lehmann et Gilberto Silva, il n’y a aucun autre trentenaire dans le groupe professionnel d’Arsenal. Impressionnant. Et le pire, c’est que ces jeunes sont en train de faire peur à toute la Premier League. Une impression renforcée par la prestation des Gunners à Anfield (1-1), dimanche. « Nous avons montré à tout le monde que nous pouvions nous battre pour le titre. Beaucoup de personnes voulaient voir comment Arsenal allait se comporter face à une grosse équipe comme Liverpool et nous avons très bien réagi. On peut même être déçus parce que nous n’avons pas gagné », analyse Gallas. Avant d’ajouter : « Les autres joueurs du championnat ont regardé le match devant leur télévision et beaucoup d’équipes vont avoir peur d’Arsenal. » Un jeu au point Depuis le début de saison, peu d’équipes en Europe peuvent se prévaloir d’un football aussi léché que celui des Gunners. Alliée au talent individuel, la générosité donne un cocktail détonant qui permet à Arsenal de tout renverser sur son passage. On l’a encore vu dimanche à Liverpool, les Londoniens jouent bien. Très bien même. Du jeu court, rapide, en mouvement et allant constamment vers l’avant. Si Arsenal a souvent été loué pour son football depuis l’arrivée d’Arsène Wenger en 1996, la patte du Français se fait plus que jamais sentir cette saison. « Ils sont vraiment forts et ils jouent superbement bien, de manière offensive. Arsenal est une équipe contre laquelle il est très difficile de jouer », estime Cristiano Ronaldo avant le choc de samedi. Henry, un poids en moins Tout le monde est d’accord pour le dire, le départ de Thierry Henry a changé la donne. Un mal pour un bien pour des Gunners désormais livrés à eux-mêmes et qui ont su prendre leurs responsabilités. Le numéro 14 faisait de l’ombre à ses jeunes coéquipiers et, surtout, son influence forçait Arsenal à jouer exclusivement pour lui. Logique lorsque l’on se penche sur les chiffres et sur l’efficacité de l’international français. Ennuyeux toutefois lorsque le « Superman » d’Highbury puis de l’Émirates n’était pas à 100 %, comme ce fut le cas l’an passé. Cette saison, Manu Adebayor et ses partenaires ont pris les choses en main et, collectivement, relevé le gant avec brio. Cesc, le patron Thierry Henry parti, Arsenal n’a pas mis beaucoup de temps à se trouver un nouveau patron « technique ». Si William Gallas porte le brassard, Cesc Fabregas est le leader des Gunners au niveau du jeu. Déjà impressionnant ces derniers mois, l’Espagnol a pris une dimension exceptionnelle pour son jeune âge (20 ans). Capable de défendre, d’attaquer, Fabregas marque aussi. Il a déjà inscrit 10 buts depuis le début de la saison (5 en Premier League, 5 en Ligue des champions). Une palette qui le rapproche du Michael Ballack qui faisait la pluie et le beau temps à l’époque du Bayer Leverkusen. « Le monde est entre ses mains », a même assuré Steven Gerrard après Liverpool-Arsenal. Un bel hommage. Wenger a eu le temps Si Arsenal est toujours invaincu en Premier League et mène les débats, il le doit évidemment à Arsène Wenger. Il ne faut pas se leurrer. Depuis onze ans au club, le manager profite de la confiance presque aveugle de ses dirigeants. Ces deux dernières années, les Gunners tournaient moins bien, mais l’Alsacien n’a jamais été menacé et a pu construire sur le long terme avec une politique de jeunes bien plus économique que celle de Chelsea ou Liverpool. Et en grande partie dictée par la construction de l’Emirates Stadium qui a durablement grevé les finances du club du nord de Londres. Si le président de l’UEFA, Michel Platini, regrette qu’Arsène Wenger aille faire son marché dans les équipes de jeunes des autres clubs, force est de constater que ça marche.
Avant de recevoir Manchester United lors de la douzième journée de Premier League, Arsenal peut se targuer d’être la meilleure équipe d’Angleterre. Les « Wenger babes » font actuellement l’unanimité et impressionnent les observateurs. Les raisons d’un succès.

La jeunesse au pouvoir
Quand on pense à Arsenal, on pense évidemment à la jeunesse. Cette saison, les...