Wilkinson s’entraîne à buter avec les six ballons du match

L’ouvreur et buteur de l’Angleterre Jonny Wilkinson s’est entraîné à tirer des coups de pied hier après-midi au Stade de France avec les six ballons officiels qui seront à disposition pour la demi-finale de la Coupe du monde entre la France et le XV de la Rose demain. « C’est la première fois que je m’entraîne avec les six ballons du match avant une rencontre, a indiqué Wilkinson en conférence de presse. C’est idéal de pouvoir s’y habituer afin d’avoir plus de compréhension du ballon même si je me suis un peu familiarisé maintenant. Tu veux toujours comprendre le ballon afin de contrôler le plus de paramètres possible dans ta façon de buter. » Le ballon officiel de la Coupe du monde a fait l’objet de commentaires depuis quelques semaines, notamment de la part de Wilkinson, qui affiche un taux de réussite aux tirs au but de 62,5 % (10/16 aux pénalités et 5/8 aux transformations) et reste sur un 4/7 et deux drops manqués face à l’Australie (12-10) samedi à Marseille en quart de finale dans un stade Vélodrome venté. « C’est un sujet délicat et je ne veux pas en faire une grosse affaire, mais en tant que buteur, tu veux toujours contrôler le plus grand nombre de paramètres. On ne peut pas contrôler le vent ou les conditions de terrain. Dans cette Coupe du monde, il semble que le ballon soit un autre de ces paramètres », écrivait-il lundi dans une chronique au quotidien The Times. « Plutôt content » « C’est toujours difficile de s’habituer à de nouvelles conditions et de nouveaux ballons, mais je suis plutôt content de là où j’en suis, a toutefois voulu relativiser Wilkinson hier. Cette semaine je suis plutôt content de ma façon de buter à l’entraînement. » « Ce n’est pas si important que cela, nous n’en parlons pas trop dans l’équipe », a-t-il ajouté, concédant toutefois que dans certains matchs, il a été « surpris que certains coups de pied n’atteignent pas la cible » et que d’autres « passent alors qu’ils semblaient rater la cible ». « Si j’ai parlé de ça (le ballon, dans sa chronique), c’est que le sujet avait été soulevé par d’autres, mais si personne n’avait jamais parlé de cela, je n’aurais pas soulevé la chose de moi-même. » « C’est vous qui voulez en faire une grosse histoire », a-t-il dit aux journalistes lors d’une conférence de presse qui a en grande partie tourné autour de ce sujet.