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Benzema, Nasri, Ben Arfa, Ménez : le carré d’as de la génération 1987

Karim Benzema, Samir Nasri, Hatem Ben Arfa, Jérémy Ménez, tous attaquants et champions d’Europe des moins de 17 ans en 2004, sont en train d’éclater au plus haut niveau, les trois premiers étant déjà en Bleu chez les A, puisque Ben Arfa a été appelé pour la première fois mercredi par Raymond Domenech. Tour d’horizon de leurs progrès et de leurs espoirs, l’année de leurs 20 ans (Benzema ne les aura que le 17 décembre). Benzema : l’envol Le plus en vue des quatre as, meilleur buteur de L1 avec une moyenne « à la Ronaldo » (10 buts en 10 matches), son modèle, Benzema est régulièrement appelé en Bleu depuis le printemps dernier. Il avait même été appelé en février pour le match contre l’Argentine, mais blessé, il avait dû renoncer à cette première convocation. Buteur dès sa première sélection (1-0 contre l’Autriche en amical en mars), surdoué à même pas 20 ans, avec une sobriété gestuelle de vieux roublard, il a pris une réelle avance sur la concurrence, à l’OL, où il a souvent relégué Baros sur le banc et éteint les conversations sur le retour de blessure de Fred. En Bleu, il est mieux placé que Djibril Cissé (pas convoqué cette fois) parmi les n° 9 suppléants. Nasri : l’oiseau blessé Nasri, titulaire chez les A, avait une longueur d’avance sur Benzema, mais sa progression a été stoppée par une blessure en juillet puis un virus en septembre. Mais en fin de saison 2006-07, il était au sommet : chef d’orchestre à l’OM (dauphin de Lyon en Ligue 1 et de Sochaux en finale de la Coupe de France) et violon en Bleu (actif contre l’Ukraine et buteur contre la Géorgie en juin lors de matches capitaux sur la route de l’Euro 2008). Bien installé depuis trois saisons en L1, où il compte presque 100 matches (97), Nasri, qui avait signé le but de la victoire en finale de l’Euro des moins de 19 ans (2-1 contre l’Angleterre), devrait reprendre son vol dans quelques semaines. Hatem Ben Arfa : l’explosion Il l’a dit lui-même : « Cette année, j’ai envie d’exploser. » Et celui qui est peut-être le plus fort des quatre, virtuose du dribble à la technique enchanteresse, pourrait bien tenir parole. De plus en plus régulièrement titulaire à Lyon, son club formateur, en soutien (son poste préféré) de son compère Benzema, Ben Arfa débarque maintenant chez les Bleus. À peine rappelé en Espoirs, il n’y a passé qu’une seule nuit avant d’emménager à quelques mètres de là au château de Clairefontaine, la demeure des A. Une progression en accéléré pour un joueur longtemps catalogué « éternel espoir qui ne confirme pas », meilleur buteur des petits Bleus champions d’Europe (trois buts à l’Euro). Jérémy Ménez : le retardataire Autre surdoué sur le berceau duquel se sont penchées les fées du football, Ménez est légèrement en retrait de ses trois comparses. Il est le seul à n’avoir encore jamais été convoqué chez les A. Couvé à Sochaux il n’a pas, contrairement aux trois autres, été formé dans un des clubs de tête du championnat, et n’a pas eu à se frotter à une concurrence composée uniquement d’internationaux pour se frayer un chemin vers le onze sochalien. Il a pris ce risque voilà 15 mois en rejoignant Monaco. Mais une première saison plombée par un départ complètement manqué, sanctionné par le limogeage de l’entraîneur Lazslo Bölöni après trois mois, a retardé son éclosion. Peut-être aura-t-elle lieu cette année, si l’ASM arrête les montagnes russes (quatre victoires suivies de quatre défaites) et si Ménez calme un tempérament qui lui a valu une exclusion avant la mi-temps contre Valenciennes (9e journée), une semaine après avoir frôlé le rouge pour un vilain tacle sur le parisien Armand.
Karim Benzema, Samir Nasri, Hatem Ben Arfa, Jérémy Ménez, tous attaquants et champions d’Europe des moins de 17 ans en 2004, sont en train d’éclater au plus haut niveau, les trois premiers étant déjà en Bleu chez les A, puisque Ben Arfa a été appelé pour la première fois mercredi par Raymond Domenech.
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