MOMENTS INSOLITES - « Thalassa » sillonne les océans pour 13 émissions diffusées sur FR3 les vendredis à 21h55 heure locale Le tour du monde de Georges Pernoud en 84 jours Carla HENOUD

Pour fêter comme elles le méritent ses 30 années de succès, l’émission « Thalassa » s’offre et offre aux téléspectateurs du monde entier, 90 pays au total, un tour du monde à bord de porte-conteneurs CMA CGM qui ont dévoré avec bonheur, qu’il pleuve, qu’il vente, ou qu’il fasse royalement beau, 40 000 km, 3 océans, 5 continents et 22 escales en 84 jours. Des images, des émotions, des sujets diversifiés, enrobés d’une superproduction, à la (dé)mesure du projet et l’esprit d’un Jules Verne qui aurait été ravi de ce voyage... C’est sur le porte-conteneurs CMA CGM Le Chopin, reliant l’Asie à la Méditerranée, qu’a été donné le coup d’envoi du « Tour du monde de Thalassa » et la première d’une série d’émissions partie du Havre pour y revenir treize semaines plus tard. Le projet, grandiose, fut possible grâce au professionnalisme de l’équipe « Thalassa » et celle du groupe maritime qui a adhéré au rêve. Deux heures de grand spectacle, chaque semaine, où la mer y est tour à tour poétique, photogénique ou commerciale. Avec, au programme, une découverte de lieux inédits, de moments de l’histoire des peuples et des produits transportés et une introduction parfaite à l’univers de la marine marchande. « Raconter le quotidien de l’équipage, l’aventure humaine et faire découvrir les coulisses de la mondialisation ont été nos principaux objectifs, souligne Tanya Saadé Zeeny, directrice de communication. Nous avons donc travaillé plus d’un an avec les équipes de l’émission à la réalisation de ce projet. » Trois groupes de 25 journalistes et autant de cameramen se sont ainsi relayés pendant trois mois, de septembre à décembre 2006, à bord du navire CMA CGM La Tour, entre Le Havre et Sydney, de l’ANL Australia (navire de Australian National Line, filiale australienne du groupe), entre Sydney et Shanghai, et du CMA CGM Nabucco, entre Shanghai et Le Havre. Ils ont parcouru le monde, s’arrêtant à New York, Norfolk, Savannah, Manzanillo, Panama, Papeete, Nouméa, Brisbane, Sydney, Yokohama, Osaka, Pudsan, Kwangynang, Qingdao, Shanghai, Ningbo, Yantian, Hong Kong, Port Kelang, Suez, Malte et Le Havre pour en ramener des purs moments de bonheur. « Depuis janvier 2007, poursuit Tanya Saadé Zeeny, nous les avons aidés, quand nous le pouvions, à la réalisation des reportages autour des escales visitées et des marchandises transportées. Nous les avons également mis en rapport avec nos clients et nos agences dans le monde afin de pouvoir filmer l’embarquement et le débarquement de ces marchandises. Enfin, nous les avons accueillis durant 84 jours à bord de trois de nos navires. » Résultat de cette hospitalité qui était à la base de la coopération entre les équipes de « Thalassa » et la compagnie maritime – car, nous précise-t-on, « il n’y a pas eu de partenariat, pas d’échange financier » –, plus de 100 reportages réunis dans treize émissions de 110 minutes diffusées sur France 3, TV5 monde, RFO et planète Thalassa, du 28 septembre au 28 décembre 2007. Un rendez-vous à ne pas rater Comme l’a si bien souligné Georges Pernoud, ce sont ces monstres très amicaux de la mer qui seront le fil conducteur des émissions. Enfin apprivoisés, ils prennent des visages plus humains, malgré leur aspect fort impressionnant et leurs dimensions géantes. Des sujets aussi divers que le transport des costumes de l’Opéra de Paris, le suivi du coton de Savannah en Turquie, les chantiers de construction des navires en Corée, le transport du métro de Zeebrugge à Singapour, les aléas de la navigation sur l’Amazone de Macapa à Manaus ou encore l’histoire du poulet doux, des pommes cueillies en Nouvelle-Zélande et expédiées à l’autre bout de la terre, et celle, enfin, de l’île de Sable, ce cimetière méconnu de l’Atlantique, vont permettre aux téléspectateurs de mieux comprendre la mer, son « fonctionnement », sa magie et ses secrets. La première émission de la série a enregistré le chiffre très satisfaisant de 16 % de taux d’audience. « Les conteneurs sont des boîtes qui racontent des histoires », a rappelé Georges Pernoud aux derniers sceptiques. Qui aurait cru qu’un mastodonte de la mer réussirait à dégager autant de poésie ? La magie « Thalassa » aidant, voilà un tour du monde à déguster chez soi, entre automne et hiver. En souhaitant partir, à bord, pourquoi pas, d’un navire marchand, à la recherche d’émotions authentiques.