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Formule 1 - Le patron de McLaren a révélé l’étendue du fossé qui le sépare désormais de son pilote Ron Dennis dit ne plus parler à Fernando Alonso

Ron Dennis, patron de l’écurie McLaren, ne parle plus avec son pilote espagnol Fernando Alonso, double champion du monde en titre de formule 1, depuis le Grand Prix de Hongrie début août. Lors de son témoignage jeudi dernier devant le Conseil mondial du sport automobile, chargé de juger l’affaire d’espionnage entre Ferrari et McLaren, Ron Dennis a révélé l’étendue du fossé qui le sépare désormais de son pilote en le qualifiant d’« éminemment solitaire ». « En premier lieu, les relations entre Fernando et moi sont extrêmement froides. C’est un euphémisme », a-t-il dit à l’avocat de Ferrari qui l’interrogeait. « Dans l’esprit de Fernando, notre politique consistant à traiter chaque pilote sur un pied d’égalité ne respecte pas fidèlement son statut de champion. Il se fonde sur l’idée que son expérience et ses connaissances, et ce qu’il a appris dans son ancienne équipe sont tels qu’il devrait en tirer un avantage. » Alonso, qui a quitté Renault après avoir remporté les deux derniers titres de champion du monde avec l’écurie française, est actuellement à deux points de son coéquipier, le débutant britannique Lewis Hamilton, au classement du championnat du monde des pilotes, et ce à trois courses de la fin de la saison. Retour chez Renault ? Jugée coupable d’espionnage, McLaren a été privée de tous ses points au classement des constructeurs et a reçu une amende de 100 millions de dollars. L’écurie britannique a promis à ses deux pilotes un traitement équitable dans leur quête du titre mondial. Les révélations de Ron Dennis vont ainsi alimenter les rumeurs affirmant qu’Alonso pourrait faire son retour chez Renault à la fin de la saison. La retranscription, sur 115 pages, de la réunion du Conseil mondial, ratifiée par McLaren et Ferrari, a été publiée mercredi sur le site de la Fédération internationale automobile (www.fia.com) Dennis a rapporté au cours de l’audition que lui et Alonso avaient eu un vif échange avant le Grand Prix de Hongrie, au cours duquel le pilote, « extrêmement contrarié », avait révélé l’existence d’e-mails concernant l’affaire d’espionnage. Dennis en avait informé la FIA avant que le manager de l’Espagnol revienne sur ce qui avait été dit. Prié de dire s’il avait encore évoqué la question avec Alonso depuis, Dennis a répliqué : « Nous ne nous parlons plus, mais cela n’a pas d’importance. Nous n’avons plus eu de conversation depuis. » La veille du Grand Prix de Hongrie, Alonso avait réalisé la pole position lors des qualifications. Il avait ensuite été rétrogradé de cinq places sur la grille après une plainte de Hamilton, qui pensait avoir été volontairement gêné par son équipier. Contrairement à Hamilton, Alonso n’était pas présent à Paris lors de la réunion du Conseil mondial. « M. Alonso n’est pas là parce qu’il ne veut pas être là, avait indiqué Dennis. Il ne parle quasiment plus à personne. C’est un pilote éminemment solitaire. (...) Je ne pouvais le contraindre à venir. Nous lui avions demandé de venir. »
Ron Dennis, patron de l’écurie McLaren, ne parle plus avec son pilote espagnol Fernando Alonso, double champion du monde en titre de formule 1, depuis le Grand Prix de Hongrie début août.
Lors de son témoignage jeudi dernier devant le Conseil mondial du sport automobile, chargé de juger l’affaire d’espionnage entre Ferrari et McLaren, Ron Dennis a révélé l’étendue du...