Aoun refuse, « comme en 1988 »,
un président imposé par l’étranger
le 01 septembre 2007 à 00h00
Le député Michel Aoun a affirmé hier que « la République ne peut être édifiée avec une mentalité de milices et avec les employés d’un capital tyrannique qui se nourrit des biens de la population ». « En 1988, nous avons refusé un président de la République imposé par l’extérieur et nous n’admettrons pas un pareil président en 2007 », a-t-il ajouté.
Lors d’une rencontre avec une délégation des déplacés de Brih, le leader du CPL s’est violemment déchaîné contre les députés de Aley et du Chouf, les accusant d’être « soumis comme des chats ». Il s’en est également pris « aux ambassadeurs étrangers qui visitent ceux qui ont commis des crimes contre l’humanité ».
Michel Aoun a finalement appelé les déplacés de Brih à « raviver la flamme de la révolution et de la colère sainte face aux crimes qui sont quotidiennement commis à l’encontre de notre société ».
Sur un autre plan, le membre du Bloc parlementaire du changement et de la réforme, Ibrahim Kanaan, a affirmé une nouvelle fois que « le quorum des deux tiers pour l’élection présidentielle est une constante constitutionnelle et une ligne rouge chrétienne qu’il est interdit de violer ». Et d’ajouter que « le patriarcat maronite a tranché en faveur du quorum des deux tiers » et que « ceux qui ne respectent pas ce quorum cherchent à violer la Constitution et à faire élire un président auquel fait défaut la représentativité chrétienne et nationale ».
Le député CPL a averti que « les chrétiens libanais n’accepteront pas qu’on leur impose un président qui soit l’otage de certaines parties libanaises ou étrangères », pour se jeter finalement à bras raccourcis sur « un gouvernement incapable d’assurer sa propre sécurité et qui exploite son impuissance pour réaliser ses projets ».
Le député Michel Aoun a affirmé hier que « la République ne peut être édifiée avec une mentalité de milices et avec les employés d’un capital tyrannique qui se nourrit des biens de la population ». « En 1988, nous avons refusé un président de la République imposé par l’extérieur et nous n’admettrons pas un pareil président en 2007 », a-t-il ajouté.
Lors d’une...
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