Mgr Sfeir, qui s'exprimait face à une délégation de directeurs généraux mis à disposition, a estimé que « le pays est divisé entre les mouvements du 8 Mars et du 14 Mars, et quand un camp approuve une décision, l'autre s'y oppose ». Le patriarche s'est dit peiné parce que personne n'écoute ce qu'il dit, « vu qu'ils sont tous pris par leurs affaires personnelles, et ne se préoccupent pas de la population ni de ses problèmes ».
Mgr Sfeir a par ailleurs reçu le recteur de la basilique de Lisieux, Mgr Bernard Lagoutte, en présence de l'évêque Antoine Nabil Andari, et du supérieur général de l'ordre des mariamites, le père Semaan Bou Abdo.
Le patriarche s'est également entretenu des derniers développements sur la scène locale et régionale avec le conseiller politique du chef du Courant du futur, Daoud Sayegh. L'ancien ministre Joseph Hachem a par ailleurs informé Mgr Sfeir de la situation électorale au Chouf, plus particulièrement dans l'Iqlim el-Kharroub.
Parmi les visiteurs du patriarche, hier, le président de la Fédération des syndicats de tourisme, Pierre Achkar.