suite

The Bourne Ultimatum, de Paul Greengrass Avec Matt Damon, Julia Stiles et David Strathaim. Après l’amnésie et la mort, l’espion Jason Bourne (Damon) retourne dans un troisième et dernier volet de la saga avec pour seul objectif la vengeance. Prêt à tout pour exposer au grand jour les exactions de l’organisation qui l’avait employé avant de signer son arrêt de mort, Bourne va enfin retrouver son identité. Dans cette quête éperdue, soutenue par des poursuites sans fin, l’agent se fait aider cette fois par un journaliste, incarné par Paddy Considine. Auteur du très réussi Vol 93, le cinéaste Paul Greengrass, qui avait déjà signé le second volet de la série, a su donner un souffle particulier à cette œuvre cinématographique. Cette production, dont le sujet très hollywoodien a été librement adapté de l’œuvre littéraire de Robert Ludlum, se caractérise par son réalisme, rendu juste à l’écran par une caméra à l’épaule parfois étouffante. Loin d’avoir le profil de superhéros ou de James Bond, Matt Damon illustre l’image d’un agent aux manières persuasives quoique d’une autre époque. Haletant. grand cinéma abc, cinémacity, empire dunes/galaxy/sodeco, freeway, kaslik Lucky You, de Chris Hanson Avec Eric Bana, Drew Barrymore et Robert Duvall. Dans le décor flamboyant de Las Vegas où s’affrontent les meilleurs joueurs de poker du monde, Huck Cheever est un risque-tout. Mais ce flambeur ne prend pas de risques dans la vie privée et ne s’implique pas émotionnellement. Lorsqu’il va se présenter au tournoi international de poker de 2003 avec la ferme intention de gagner, un obstacle se dresse à lui, son père. Joueur légendaire, cet homme (Duvall) a dans le temps abandonné sa femme, laissant une blessure encore vive dans le cœur de Huck. C’est donc sur une table de poker que les comptes seront réglés. Dans cette comédie agréable, signée Chris Hanson (L.A. Confidential et Wonder Boys), qui sonde les rapports entre un père et son fils, tous les coups sont permis et si le réalisateur a situé l’action en l’an 2003, c’est parce qu’à l’époque cette discipline avait littéralement explosé sur le Net. Afin de brosser le portrait authentique de l’univers du poker, l’équipe du film a fait appel à plusieurs professionnels du jeu. Ce qui donne une atmosphère très réelle. On est séduit par l’ambiance de ce film et les jeunes acteurs, Bana et Barrymore, donnent une bonne réplique à Robert Duvall, ce bon comédien qu’on aimerait voir plus souvent. grand cinéma abc, cinémacity, empire galaxy, espace