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Tuéni opposé à l’élection présidentielle sans quorum des deux tiers

Le député Ghassan Tuéni s’est déclaré opposé à l’élection présidentielle « en dehors du quorum des deux tiers », soulignant qu’il préférerait « le vide à l’amendement de la Constitution dans ce domaine ». Dans une interview accordée samedi à la Voix du Liban, M. Tuéni s’est toutefois prononcé en faveur de certains autres amendements constitutionnels portant notamment sur « la formation de la commission sur le confessionnalisme, la création d’un Sénat, l’adoption du système de candidature pour la présidentielle, l’adoption d’une nouvelle loi électorale, l’approbation d’une loi sur les partis et la définition d’une stratégie militaire ». M. Tuéni a de même estimé que « les conditions posées pour l’élection présidentielle reflètent deux positions ». « Il s’agit soit de conditions d’escalade pour négocier, soit elles sont réelles, a-t-il dit. Dans ce cas, j’attends qu’on m’explique comment le tiers chiite va-t-il gouverner. » Et de poursuivre : « Avant de parler du quart ou du tiers de blocage, il faudrait se mettre d’accord sur le programme du gouvernement. Il serait alors facile de le former. » Se déclarant opposé à l’accession d’un militaire à la présidence, « d’autant que l’expérience passée des régimes militaires dans les pays arabes était mauvaise », M. Tuéni a, par ailleurs, affirmé que « les dignitaires religieux musulmans, même couverts de lauriers, ne peuvent pas gouverner le Liban ». « Il en est de même de Bkerké », a-t-il noté. Expliquant que « la réunion de Meerab est une réaction naturelle aux accusations selon lesquelles les forces du 14 Mars sont dans le giron des députés Saad Hariri ou Walid Joumblatt », M. Tuéni a affirmé que « les forces du 14 Mars ne désigneront pas un seul candidat », mais qu’ils laisseront aux candidats le choix de s’entendre sur un seul nom. « Ils veulent un président consensuel issu des leurs, a-t-il ajouté. Il est probable d’aboutir à un accord sur un tel candidat. » Affirmant en outre qu’« il n’y aurait pas de barricades au Liban », M. Tuéni a exclu l’hypothèse selon laquelle le Hezbollah mènera une guerre civile avec ses armes, remarquant « que le parti n’a jamais participé à une pareille guerre ». Interrogé sur le tribunal international, M. Tuéni a affirmé que la Syrie est déterminée à empêcher sa formation, estimant qu’il « n’est plus concevable que Damas continue à être source de problèmes ». S’adressant au Hezbollah, M. Tuéni l’a appelé « à mettre fin à ses menaces ». « Vous pouvez lancer une initiative en enlevant les tentes du centre-ville, en appelant au dialogue et en revenant sur les démissions », a-t-il insisté. Interrogé enfin sur la situation sécuritaire au Liban, M. Tuéni a remarqué : « Si nous admettons que la Syrie est à l’origine de l’escalade sécuritaire, il est probable qu’on aura de nouveaux attentats et de nouvelles bombes. »
Le député Ghassan Tuéni s’est déclaré opposé à l’élection présidentielle « en dehors du quorum des deux tiers », soulignant qu’il préférerait « le vide à l’amendement de la Constitution dans ce domaine ».
Dans une interview accordée samedi à la Voix du Liban, M. Tuéni s’est toutefois prononcé en faveur de certains autres amendements constitutionnels portant...