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La soirée fatale d’août 1997

La princesse Diana, arrivée le 30 août 1997 pour un séjour parisien avec son compagnon Dodi al-Fayed, est victime d’un accident mortel quelques heures plus tard sous le tunnel du Pont de l’Alma. Le couple arrive à l’aéroport du Bourget, près de Paris à 15h20. Un jet privé se pose, avec à son bord Diana, 36 ans, et le nouvel homme de sa vie, Emad (Dodi) al-Fayed, 42 ans, au retour d’un séjour en Sardaigne. Le couple, auquel la presse à sensation prête des projets de mariage, est attendu par quelques photographes « bien informés ». La princesse de Galles est en visite privée en France, raison pour laquelle aucune protection officielle ne l’attend. Mais deux hommes, dont les noms entreront tragiquement dans l’histoire, sont à l’aéroport : Trevor Rees-Jones, 29 ans, garde du corps de Dodi, et Henri Paul, 41 ans, dit « M. Paul », le chef-adjoint de la sécurité de l’hôtel Ritz, palace parisien propriété du père de Dodi, le milliardaire égyptien Mohammad al-Fayed. Le soir, à l’heure où le couple s’attable dans une suite de l’hôtel de la place Vendôme, Henri Paul est absent. Il n’est plus de service depuis son retour du Bourget. Avant de partir en fin d’après-midi, il a bu plusieurs verres au bar de l’établissement. Dans la soirée, il se rend au Harry’s Bar, le célèbre bar américain proche de l’hôtel, ainsi que dans un autre café. Vers 22h00, il est rappelé sur son téléphone portable. Il doit revenir au Ritz pour « l’exfiltration » de la princesse et de son ami, guettés à l’extérieur par des photographes. La décision de rappeler « M. Paul » scelle les destins de Diana et de Dodi. L’enquête française dira qu’il était en état d’ébriété avec 1,75 gramme d’alcool dans le sang, trois fois plus que le maximum autorisé, et sous l’effet d’antidépresseurs. Peu avant minuit, un stratagème pour semer les photographes pendant le trajet vers le domicile de Dodi, rue Arsène-Houssaye, est mis au point : sur les chapeaux de roues, le chauffeur attitré de Dodi part à bord d’une Mercedes 600. Un leurre, mais il est suivi par quelques photographes. Au même moment, derrière l’hôtel, rue Cambon, Diana s’engouffre à l’arrière d’une Mercedes 280, conduite par « M. Paul ». Dodi est assis à sa droite, Trevor Rees-Jones sur le siège passager avant. Il est 00h20 le dimanche 31 août 1997. « Vous ne pourrez pas me rattraper », lance Henri Paul à quelques photographes qui ont compris la ruse et encadrent la voiture sur motos et scooters. La poursuite commence. Place de la Concorde, « M. Paul » brûle un feu et file à quelque 180 km/h vers le tunnel du Pont de l’Alma. Les photographes sont distancés. Dès l’entrée du tunnel, Henri Paul perd le contrôle de la voiture, écrase le frein – on relèvera des traces de gomme sur plus de vingt mètres – et percute de plein fouet le treizième pilier du souterrain. L’enquête britannique a établi qu’il roulait dans le tunnel à environ 100 km/h, soit deux fois la vitesse autorisée. Elle a confirmé une collision indirecte avec une Fiat Uno blanche, estimant « très improbable » qu’elle soit retrouvée un jour. Il est 00h26. Henri Paul meurt sur le coup. Dodi décède à l’arrivée des secours. Diana, victime d’un choc hémorragique gravissime d’origine thoracique, est transportée à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière. Trevor Rees-Jones, grièvement blessé au visage, sera le seul survivant, mais il ne gardera aucun souvenir des événements. À 04h00, malgré leurs efforts, les chirurgiens ne peuvent que constater le décès de la princesse.


La princesse Diana, arrivée le 30 août 1997 pour un séjour parisien avec son compagnon Dodi al-Fayed, est victime d’un accident mortel quelques heures plus tard sous le tunnel du Pont de l’Alma. Le couple arrive à l’aéroport du Bourget, près de Paris à 15h20. Un jet privé se pose, avec à son bord Diana, 36 ans, et le nouvel homme de sa vie, Emad (Dodi) al-Fayed, 42 ans, au...