« Si le gouvernement israélien issu des prochaines élections montre qu'il possède une volonté de paix, d'une paix juste et globale basée sur l'application des résolutions de l'ONU, nous aurons à ce moment-là une autre évaluation d'une relance des négociations », a dit M. Mouallem lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue irlandais Micheal Martin.
Le Likoud (droite), mené par l'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu, est en tête des sondages avant les législatives du 10 février en Israël.
Après l'offensive israélienne contre la bande de Gaza (27 décembre-18 janvier), les peuples de la région « ne sont plus enthousiastes envers le processus de paix. Leur priorité désormais est d'alléger les souffrances du peuple de Gaza à travers la levée du blocus, l'ouverture des points de passage, la reconstruction, et la consolidation du cessez-le-feu », a indiqué M. Mouallem.
« Ensuite nous passerons à la réconciliation interpalestinienne entre les mouvements rivaux », le Hamas et le Fateh du président palestinien Mahmoud Abbas, a poursuivi M. Mouallem.
La Syrie et Israël mènent depuis le mois de mai des discussions indirectes de paix par l'intermédiaire de la Turquie. Mais Damas a suspendu ces pourparlers, estimant fin décembre que « l'agression israélienne » sur la bande de Gaza rendait impossible leur poursuite.
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