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Iran L’universitaire irano-américaine détenue à Téhéran a été libérée sous caution
le 22 août 2007 à 00h00
L’universitaire irano-américaine Haleh Esfandiari, détenue en Iran depuis mai sous l’accusation d’espionnage, a été libérée hier sous caution. « Je peux confirmer qu’elle a été libérée contre une caution de 3 milliards de rials », environ 240 000 euros, a dit à l’AFP son avocate Shirin Ebadi. Mme Esfandiari, âgée de 68 ans et résidant aux États-Unis, s’était rendue en Iran en décembre pour y voir sa mère malade. Elle avait été arrêtée le 8 mai et était détenue depuis à la prison d’Evine de Téhéran.
Deux autres Irano-Américains, le sociologue Kian Tajbakhsh et l’homme d’affaires Ali Shakeri, ont été arrêtés avec elle. Le sort de ces derniers reste en suspens, mais selon une source du parquet citée par l’agence ISNA, « il est possible que la situation (de Kian Tajbakhsh) change dans les prochains jours ».
La presse conservatrice iranienne a affirmé initialement que les trois détenus faisaient partie d’une opération menée à l’instigation des services secrets américains en vue d’une « révolution de velours » dans la République islamique. Ces accusations ont été reprises par les autorités, qui ont expliqué que les Irano-Américains détenus devaient constituer un réseau de soutien en Iran même. Téhéran avait ensuite organisé en juillet la diffusion d’un programme télévisé, intitulé Au nom de la démocratie, dans lequel Mme Esfandiari, qui dirige le programme du Moyen-Orient au Centre international Woodrow Wilson à Washington, et M. Tajbaksh reconnaissaient à demi-mots leur implication dans une opération visant à terme à un changement de régime. Washington s’était dit « outré » par la diffusion de ce programme. La Maison-Blanche a salué la libération de l’universitaire et appelé à la libération des autres Américao-Iraniens.
L’universitaire irano-américaine Haleh Esfandiari, détenue en Iran depuis mai sous l’accusation d’espionnage, a été libérée hier sous caution. « Je peux confirmer qu’elle a été libérée contre une caution de 3 milliards de rials », environ 240 000 euros, a dit à l’AFP son avocate Shirin Ebadi. Mme Esfandiari, âgée de 68 ans et résidant aux États-Unis, s’était rendue...
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