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Bouclier antimissile : Moscou met en garde Prague
le 22 août 2007 à 00h00
Le gouvernement tchèque ferait une « grande erreur » s’il acceptait sur son territoire des radars installés par les États-Unis dans le cadre d’un projet de bouclier antimissile, a averti hier le chef d’état-major de l’armée russe, Iouri Balouïevsky, à l’issue d’une rencontre avec le vice-ministre tchèque de la Défense, Martin Bartak. Pour le général russe, la République tchèque aurait tout intérêt à différer sa décision de quelques mois, conservant ainsi la possibilité de se déterminer par rapport au projet américain après l’élection présidentielle de novembre 2008 aux États-Unis. M. Balouïevsky a en outre estimé que la position des autorités tchèques vis-à-vis du projet américain avait beaucoup plus de fondements politiques que militaires. Le vice-ministre tchèque de la Défense a pour sa part tenu à souligner que son pays n’avait pas encore arrêté de décision définitive. Par ailleurs, la Russie, les États-Unis et l’Azerbaïdjan auront début septembre des discussions sur l’utilisation commune d’une station radar en territoire azerbaïdjanais, actuellement louée et utilisée par les Russes, a dit hier le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Elmar Mamediarov.
Le gouvernement tchèque ferait une « grande erreur » s’il acceptait sur son territoire des radars installés par les États-Unis dans le cadre d’un projet de bouclier antimissile, a averti hier le chef d’état-major de l’armée russe, Iouri Balouïevsky, à l’issue d’une rencontre avec le vice-ministre tchèque de la Défense, Martin Bartak. Pour le général russe, la République...
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