Salam entre en contact avec Khoja et condamne les attaques contre Ryad

L’ancien député de Beyrouth, Tammam Salam, est entré en contact par téléphone avec l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Beyrouth Abdel Aziz Khoja (qui se trouve actuellement à l’étranger) et a condamné à cette occasion les attaques lancées récemment contre le royaume wahhabite et son ambassadeur au Liban. Le vice-président syrien, Farouk el-Chareh, ainsi que deux des principaux alliés de Damas au Liban, l’ancien ministre Wi’am Wahhab et l’ancien député Nasser Kandil, ont critiqué il y a quelques jours le rôle de l’Arabie saoudite au Liban et dans la région, rappelle-t-on. Dans une déclaration à la presse à l’issue de cet entretien téléphonique, M. Salam a souligné que l’Arabie saoudite « n’a pas besoin qu’on la défende face à ceux qui tournent en dérision son rôle, ses réalisations et son action en faveur de l’unité et de l’entente, aussi bien au Liban que dans le monde arabe et musulman, pour surmonter les problèmes auxquels est confrontée notre nation islamique et arabe ». « En ce qui nous concerne au Liban, a déclaré M. Salam, la preuve la plus éclatante de ce rôle constructeur est l’appui constant et inconditionnel accordé durant ces longues années au Liban et à tous les Libanais, toutes communautés et tendances confondues. » Et M. Salam d’ajouter : « L’Arabie saoudite n’a jamais rien réclamé en retour pour cette aide qu’elle nous a accordée. En outre, il faut prendre en considération que durant les trente dernières années, l’Arabie saoudite n’a jamais été impliquée d’une quelconque façon dans la guerre meurtrière qui a ravagé le Liban. Elle n’a jamais appuyé une partie libanaise contre une autre, de même qu’elle a constamment œuvré en faveur du rapprochement entre les Libanais et elle n’a jamais mené une action militaire, politique ou sécuritaire qui ait porté préjudice au Liban. » M. Salam a, par ailleurs, rendu hommage à l’action menée par l’ambassadeur saoudien auprès des différents responsables et leaders politiques afin de trouver une issue à la crise. Et l’ancien député de souligner que les attaques lancées contre l’Arabie saoudite dans le contexte présent s’inscrivent « dans le cadre du conflit régional ».