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Algérie : contrat de 1,7 milliard d’euros pour un groupement d’entreprises sino-turc

Un groupement d’entreprises sino-turc a obtenu la réalisation d’une ligne électrifiée à double voie dans l’Est algérien pour un montant de 1,7 milliard d’euros, a annoncé hier l’Anesrif, agence algérienne des infrastructures ferroviaires. Le groupement sino-turc était seul en lice pour ce projet. Le contrat définitif devrait être signé avant la fin de l’année. CCECC (China Civil Engineering Construction Corporation), une entreprise publique chinoise de génie civil, spécialisée dans la pose de voies ferrées et les travaux publics, est chef de file du groupement. Son partenaire, la société turque Ozgun, a réalisé plusieurs tunnels ferroviaires en Algérie. La future ligne électrifiée à double voie, longue de 175 km, reliera Thenia (50 km à l’est d’Alger) à Bordj Bou Arreridj (240 km à l’est d’Alger). « C’est une nouvelle ligne qui comporte plusieurs tunnels et viaducs, sur laquelle les trains vont circuler avec une vitesse de 160 km/h. La ligne existante, qui traverse un terrain très accidenté, ne permet pas aux trains d’atteindre des vitesses supérieures à 120 km/h », a indiqué Hichem Bourouis, chef de département coordination et planification de l’Anesrif. Selon M. Bourouis, les travaux Thenia-Bordj Bou Arreridj devraient commencer au plus tard début 2008. Le groupement sino-turc s’est engagé à livrer l’ouvrage dans un délai de 48 mois. Le groupement sino-turc a également obtenu un autre contrat de plus 400 millions d’euros avec l’Anesrif pour la réalisation des travaux de dédoublement sur 55 km, de la voie entre el-Affroun et Khemis Miliana (90 km à l’ouest d’Alger) sur la ligne Alger-Oran. L’Algérie a consacré une enveloppe de plus de près de 8 milliards d’euros entre 2005 et 2009 pour moderniser son réseau ferroviaire vétuste sur lequel les trains atteignent rarement des vitesses supérieures à 100 km/h.
Un groupement d’entreprises sino-turc a obtenu la réalisation d’une ligne électrifiée à double voie dans l’Est algérien pour un montant de 1,7 milliard d’euros, a annoncé hier l’Anesrif, agence algérienne des infrastructures ferroviaires.
Le groupement sino-turc était seul en lice pour ce projet. Le contrat définitif devrait être signé avant la fin de l’année.
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