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Missile russe en Géorgie : Moscou évite une condamnation immédiate de l’ONU

Les États-Unis ont demandé la tenue d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur le largage, la semaine dernière, d’un missile en territoire géorgien, mais la Russie, que Tbilissi accuse d’être à l’origine de l’incident, a pu éviter une action immédiate du Conseil. « Les États-Unis déplorent cette attaque », a déclaré la représentante de Washington à l’ONU, Jackie Sanders, aux journalistes après un compte rendu devant le Conseil de l’incident du 6 août par un haut responsable des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hedi Annabi. « Nous soutenons l’idée d’une session formelle du Conseil de sécurité, nous soutenons la demande de la Géorgie en ce sens. (...) Nous insistons pour que cela ait lieu le plus tôt possible », a-t-elle ajouté. La Géorgie affirme qu’un avion russe a largué le missile, ce qui constitue selon elle un « acte d’agression ». Moscou nie toute implication dans cet incident qui a ravivé les tensions entre la Russie et l’ancien république soviétique. Le missile est tombé dans un champ sans exploser. Des experts des États-Unis, de Suède, de Lettonie et de Lituanie ont déclaré mercredi à l’issue d’une enquête qu’un avion venu de Russie était responsable. Des responsables russes actuellement en Géorgie pour mener leur propre enquête ont rejeté jeudi ces conclusions. « Certains collègues (...) proposaient que le Conseil de sécurité réagisse d’une manière ou d’une autre à cet incident », a déclaré aux journalistes le représentant de la Russie à l’ONU, Vitali Tchourkine. « Nous avons expliqué au Conseil qu’il (...) serait prématuré pour le Conseil de prendre quelque position que ce soit sur cette affaire. » Il a ajouté que les conclusions des experts présentées mercredi avaient « semé davantage de confusion dans toute cette affaire » et qu’il fallait une « discussion sérieuse » de l’équipe russe avec son homologue géorgienne pour clarifier la situation. Enfin, le président en exercice de l’OSCE, l’Espagnol Miguel Angel Moratinos, a nommé hier un représentant personnel pour une mission en Géorgie et en Russie à propos de la chute du missile russe en territoire géorgien.
Les États-Unis ont demandé la tenue d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur le largage, la semaine dernière, d’un missile en territoire géorgien, mais la Russie, que Tbilissi accuse d’être à l’origine de l’incident, a pu éviter une action immédiate du Conseil.
« Les États-Unis déplorent cette attaque », a déclaré la représentante de Washington à...