Aoun loue « les grandes valeurs représentées par la victoire »

Le chef du Bloc parlementaire du changement et de la réforme, le général Michel Aoun, a commenté hier, dans un communiqué de presse, la célébration du premier anniversaire de la fin de la guerre entre le Hezbollah et Israël, le 14 août 2006. Il a notamment déploré à ce propos « les tentatives de minimiser la victoire » et a loué dans ce cadre les « grandes valeurs représentées par cette victoire ». « Notre pensée et notre conscience sont constamment dirigées vers les grandes valeurs représentées par cette victoire, la victoire de la Résistance et des Libanais contre Israël, a notamment déclaré le général Aoun. Mais il est déplorable de constater que des tentatives sont déployées afin de minimiser cette victoire en la noyant dans des considérations politiciennes et des dissensions locales. » Et le général Aoun d’ajouter : « Les guerres se mesurent à leurs résultats et non à leurs pertes. Il est vrai que nous avons subi des pertes, mais nous avons gagné. Le fait de noyer la victoire dans des surenchères politiques est le reflet d’un manque de civisme et d’une basse sensibilité nationale. Telle est l’attitude adoptée par la fraction qui préfère que la patrie soit défaite plutôt que son adversaire politique soit gagnant. » « L’expérience (de la guerre de juillet) a été dure, mais elle ne porte pas atteinte à l’essence de l’entente entre le Courant patriotique libre et le Hezbollah, a poursuivi le général Aoun. Cette entente porte sur des points nationaux précis. Elle propose un mécanisme pour l’application de la 1559 et le désarmement de la Résistance. C’est l’attitude négative à l’égard de cette entente qui a conduit à la guerre et cette attitude négative s’est poursuivie après le 14 août sans qu’une solution de substitution (au document d’entente entre le Hezbollah et le CPL) ne soit proposée. Celui qui a une solution autre que ce que propose le document d’entente, qu’il la soumette et nous nous serons les premiers à applaudir. » Le général Aoun a affirmé sur ce plan que le document d’entente en question « est devenu plus efficace sur le terrain et tout le peuple libanais a compris sa signification profonde, même si certains marginaux continuent de vivre dans un climat de fanatisme ». En conclusion, le général Aoun a souligné que « rien ne menace cette entente, laquelle a défini une formule adéquate pour l’avenir du Liban, de manière à passer de l’appartenance confessionnelle à l’appartenance nationale ».