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Focus Dans la cuisine de Pixar

Chaque année, Pixar concocte pour ses aficionados un nouveau plat. Toy Story (1995), 1 001 pattes (1998), Toy Story 2 (1999) ou Le monde de Nemo (2003) et Les indestructibles (2004). Des recettes savoureuses au goût d’enfance colorée. Quel est le secret de cette société qui sort un film tous les ans, sachant que chaque chantier nécessite des années de travail ? Très simple. La firme qui est parvenue à se hisser en 20 ans au top du film d’animation en images de synthèse doit son succès aux plus vieilles règles du monde : passion, communication et collaboration. Sous la houlette d’un gosse qui n’a pas encore grandi, nommé John Lasseter, des dizaines d’employés, techniciens, animateurs se retrouvent ensemble dans ce grand bâtiment construit dans la transparence la plus totale. Ils mettent tous les jours leur ego de côté et leurs efforts en commun pour donner naissance annuellement à un bébé, signé Pixar. En 20 ans, la petite lumière en guise de I du logo de Pixar est devenue un véritable phare et l’élève a dépassé le maître. L’atelier balbutiant, fondé par George Lucas en 1979 et racheté par Steve Jobs en 1986, a bien ouvert les voiles. Depuis il a le vent en poupe. Tout en ayant choisi d’aborder de manière simple mais innovante les thèmes chers à Disney, Pixar s’en distingue « en considérant l’enfant dans toute son intelligence et toute sa complexité, réagissant au monde qui l’entoure et non comme un simple spectateur d’un conte tragi-comique à la morale parfois pesante ». Ainsi au fil des ans, les enfants de tout âge et issus de différentes couches sociales peuvent s’identifier à ces héros devenus soudain très humains. Leurs films sont accessibles à tous, non seulement par leur « capacité à toucher l’enfant en chacun de nous, mais également en cultivant un univers truffé de références qui ne sont pas forcément destinées aux plus jeunes ». Ratatouille illustre parfaitement ce travail communautaire dont jouit Pixar. Ainsi ce film, qui figure parmi les plus coûteux de l’année (six ans de production et une équipe de 500 personnes à temps plein) et qui est considéré comme un grand cru de la maison, risquait fort bien de ne pas voir le jour. À l’origine de ce projet, Jan Pinkava, lauréat d’un Oscar pour son court-métrage Geri’s Game en 1997 et qui donna le titre au film. Malheureusement, se dispersant dans le développement de l’histoire avant l’animation d’une quelconque image, Pinkava va se rendre compte qu’il a péché par excès de richesse. C’est alors qu’interviennent Steve Jobs (fondateur), Ed Catmull (producteur) et John Lasseter, qui avait dans le temps repris la direction de Toy Story 2. Ils vont confier la direction à Brad Bird. Cet animateur venu du monde de la TV (Les Simpson), qui avait déjà livré à la société Les indestructibles, remet le projet de Ratatouille sur les rails et prouve encore une fois (contrairement à l’adage libanais) que chez Pixar, plus les cuisiniers sont nombreux, plus la cuisine est raffinée.

Chaque année, Pixar concocte pour ses aficionados un nouveau plat. Toy Story (1995), 1 001 pattes (1998), Toy Story 2 (1999) ou Le monde de Nemo (2003) et Les indestructibles (2004). Des recettes savoureuses au goût d’enfance colorée. Quel est le secret de cette société qui sort un film tous les ans, sachant que chaque chantier nécessite des années de travail ? Très simple....