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Actualités - CHRONOLOGIE

La médecine fœtale, nouvelle science pour le nouveau millénaire

Science récemment mise au point, la médecine fœtale permet de détecter des anomalies chez le fœtus qui ne l’étaient pas, jusqu’à une période récente. Le but de cette science n’est toutefois pas de pousser les parents à opter pour « l’avortement », qui doit être le dernier choix à prendre en compte, mais de les préparer à l’idée d’un bébé souffrant d’une anomalie quelconque, explique le Dr Mohammad Momtaz, directeur du département de la médecine fœtale à la faculté de médecine Kasr Alaini à l’Université du Caire. « Mais aussi de planifier le lieu, le mode et le jour de l’accouchement, de prévoir une chirurgie dans les premiers temps qui suivent l’accouchement et d’avoir recours à un traitement in utero lorsque cela est possible, poursuit-il. « Plus de 90 % des anomalies fœtales surviennent dans le cadre des grossesses chez des femmes qui ne présentent aucun facteur de risque, souligne le Dr Momtaz. C’est la raison pour laquelle, toute femme enceinte doit avoir accès à l’échographie avancée, comme aux tests de dépistage des anomalies au niveau des chromosomes. Le risque de donner naissance à un enfant trisomique est certainement plus élevé chez les femmes âgées de plus de 35 ans. Toutefois, la majorité des cas ne sont pas détectés parce que le dépistage de la trisomie est justement réservé aux femmes ayant dépassé cet âge. » Le Dr Momtaz remarque, par ailleurs, que l’imagerie fœtale permet de détecter les anomalies dès les premières semaines de la grossesse (moins de 14 semaines), ce qui permet d’intervenir in utéro. Et de déclarer : « L’avancée fondamentale en obstétrique réalisée au XXe siècle est de considérer le fœtus comme étant un patient. » Et le Dr Momtaz de conclure en affirmant que l’échographie est « l’avenir de l’obstétrique ».
Science récemment mise au point, la médecine fœtale permet de détecter des anomalies chez le fœtus qui ne l’étaient pas, jusqu’à une période récente. Le but de cette science n’est toutefois pas de pousser les parents à opter pour « l’avortement », qui doit être le dernier choix à prendre en compte, mais de les préparer à l’idée d’un bébé souffrant d’une anomalie...