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Le retour du grand Moore

Il y a trois ans, au Festival de Cannes, le jury, alors présidé par Quentin Tarentino, décernait à ce gros et grand bonhomme binoclard et toujours affublé d’une casquette la Palme d’or pour Fahrenheit 9/11. Cela fit des vagues. Jamais de l’histoire d’un festival on ne vit un documentaire être sacré meilleur film. Michael Moore était-il reconnu pour ses compétences cinématographiques ou pour sa violente campagne anti-Bush ? Aujourd’hui, l’homme à la casquette revient à la charge. Après Bush et les armes (Bowling for Columbine), sa nouvelle cible est le système de santé américain. Moore s’en va-t-en guerre et, fidèle à lui-même, il parvient à allier la réalité à l’absurde et à mélanger rires et larmes. Ses documentaires sont d’un constat effrayant, voire triste. Comment une si grande nation telle que l’Amérique peut-elle avoir un système médical aussi défaillant ? Le frondeur le prouve à maintes reprises et sa caméra critique, bien que controversée, ne peut que forcer l’admiration. Sicko, dont le titre fait allusion au Psycho de Hitchcock, est encore une fois une des nombreuses obsessions signées Moore et le public, friand, en demande toujours « more ».
Il y a trois ans, au Festival de Cannes, le jury, alors présidé par Quentin Tarentino, décernait à ce gros et grand bonhomme binoclard et toujours affublé d’une casquette la Palme d’or pour Fahrenheit 9/11. Cela fit des vagues. Jamais de l’histoire d’un festival on ne vit un documentaire être sacré meilleur film. Michael Moore était-il reconnu pour ses compétences...