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Actualités - CHRONOLOGIE

Caramelting-pot... LES SORTIES DE LA SEMAINE

Sikar Banet (Caramel)?, de Nadine Labaki Cinq femmes libanaises issues de différentes couches de la société et de différentes cultures voient leur destin se jouer et leurs vies s’entrecroiser dans l’atmosphère chaude et douillette d’un institut de beauté beyrouthin. Il y a Layale (Nadine Labaki), qui a une relation sentimentale avec un homme marié, et Nisrine (Yasmine al-Masri), une jeune musulmane qui travaille avec elle dans le salon de coiffure. Sur le point de se marier, elle semble cacher un secret à son fiancé. Il y a aussi Rima (Joanna Moukarzel), jeune shampouineuse de 24 ans, mal dans sa peau, à la recherche de son identité sexuelle. Il y aussi Jamale (Gisèle Aouad), une cliente et amie aux filles dont le seul souci est de se voir vieillir. Celle-ci incarne une grande partie des femmes libanaises pour qui les apparences sont essentielles. Mais il y a également Rose (Siham Haddad), une couturière dans la soixantaine, qui a consacré sa vie à s’occuper de sœur Lilly, une femme simple d’esprit, ainsi que la belle inconnue de la fin du film (Fatmé Safa). Autour de ces femmes gravitent des hommes et se tissent des histoires, illustrant le schéma de la société libanaise ainsi que la mosaïque colorée du pays. Nadine Labaki, qui signe là son premier long-métrage, brosse un tableau sensuel et à fleur de peau, empreint de tendresse et de poésie. Un salut à la ville de Beyrouth. Produit par Anne-Dominique Toussaint et sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes 2007, Caramel (qui tire son titre de la crème épilatoire employée par les Orientales) met en scène, en filigrane, un personnage central et principal : l’atmosphère. Par la musique, signée Khaled Mouzannar, le décor réalisé par Cynthia Zahar et le scénario réaliste et subtil que cosigne le trio Labaki, Rodney al-Haddad et Jihad Hojeily, c’est toute une ambiance, drôle et triste à la fois, nimbée d’une lumière chaude et envoûtante, qui est décrite avec simplicité et beaucoup d’émotion. Mention spéciale également pour les interprètes dont c’est la première apparition au cinéma. Cinémacity, Empire Dunes sofil/ sodeco/galaxy, Espace Next, de Lee Tamahori Avec Nicolas Cage, Julianne Moore et Jessica Biel. Cris Johnson, alias Frank Cadillac, alias Nicolas Cage est le seul homme au monde capable de visualiser l’avenir (deux minutes seulement avant que l’événement n’ait lieu) et de pouvoir changer le cours des choses. Si, pour arrondir ses fins de mois, il utilise son talent de médium dans un casino de Las Vegas, il refuse pourtant de collaborer avec l’agent du FBI, Callie Ferris (Julianne Moore), pour empêcher une attaque terroriste. En réponse à ce film d’illusionniste sans l’être vraiment, d’action sans le revendiquer vraiment, d’amour sans s’y investir tout à fait, une seule question : vous n’en avez pas marre Mr. Nicolas Cage ? Wicker Man semblait hier pour vos aficionados être un accident de parcours or ce ne l’était pas. Cela devient une manie pour ce comédien qui avait habitué son public à tant de talent, de se prélasser dans des rôles plus que nuls. Dans ce film, une autre actrice talentueuse semble suivre ses traces. Depuis ses débuts dans le FBI auprès d’Hannibal Lecter, Julianne Moore se complaît à porter les armes. « Pouvu que ça ne dure pas », comme disait l’autre ! Grand Cinéma ABC, Concorde, Zouk, Saint-Élie, abraj Zodiac, de David Fincher Avec Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo et Chloë Sevigny. Date : 20 décembre 1968. Lieu : la région de San Francisco. L’action : un couple est abattu de sang-froid et le crime est revendiqué par la suite, ainsi que trente-cinq autres crimes, par un tueur en série qui se fait appeler le Zodiac. Celui-ci avait fait trembler l’Amérique sans qu’on ne puisse jamais l’arrêter. Une véritable chasse à l’homme soutenue par une enquête intelligente sont enclenchées par les inspecteurs William Armstrong (Edwards), David Toschi ( Ruffalo), le reporter Paul Avery (Robert Downey Jr) et le caricaturiste Robert Graysmith (Gyllenhaal). Ces hommes vont consacrer leur temps et bouleverser leur vie à cette traque, qui aura duré plus de dix ans. Un épisode que reconstitue Fincher dans les moindres détails. Le film Zodiac, basé sur les romans Zodiac (1986) et Zodiac non démasqué (2002), est inspiré de l’histoire du tueur du Zodiaque qui sévissait en Californie entre 1966 et 1978, et accusé d’avoir commis entre 37 et 200 meurtres. Onze ans après Seven, le réalisateur prodige, qui a signé certains des films cultes qui ont marqué l’histoire du cinéma américain, Seven et Fight Club, retourne dans son registre préféré, les serial killers. Zodiac est raconté à travers trois destins dont celui de Graysmith, qui livra une enquête sans merci au détriment parfois de sa vie privée. Avec un bruitage (grésillements et sonneries continues de téléphones) ou un silence très éloquent et un genre d’éclairage propres aux années 70, puis 80, ainsi qu’un décor très « visuel » et oppressant, Fincher sait décrypter l’obsession et les angoisses. Grand Cinéma ABC, Cinémacity, Empire Dunes, Espace

Sikar Banet (Caramel)?,
de Nadine Labaki

Cinq femmes libanaises issues de différentes couches de la société et de différentes cultures voient leur destin se jouer et leurs vies s’entrecroiser dans l’atmosphère chaude et douillette d’un institut de beauté beyrouthin. Il y a Layale (Nadine Labaki), qui a une relation sentimentale avec un homme marié, et...